À l’issue de la réunion du 19 janvier 2017 du Conseil des gouverneurs, Mario Draghi a déclaré : "Au terme de notre examen régulier de la situation économique et monétaire, nous avons décidé de laisser les taux d’intérêt directeurs de la BCE inchangés. [...] En ce qui concerne les mesures non conventionnelles de politique monétaire, nous confirmons, d’une part, que nous poursuivrons nos achats au titre du programme d’achats d’actifs (asset purchase programme, APP) au rythme mensuel actuel de 80 milliards d’euros jusque fin mars 2017 et, d’autre part, qu’à partir d’avril 2017, nos achats nets d’actifs devraient continuer à hauteur de 60 milliards d’euros par mois jusque fin décembre 2017 ou au-delà [...]."
Lors de sa réunion du 20 décembre 2016 à Paris, le Conseil de surveillance de l’IEOM a décidé de poursuivre la réduction des réserves obligatoires sur emplois en diminuant le taux de 25 points de base, le portant ainsi à 0,50 %. Cette décision traduit la volonté de poursuivre le processus de modernisation de la politique monétaire de l’IEOM dont le Conseil avait arrêté le principe lors de sa réunion du 9 juin 2015, en vue d’améliorer le financement de l’économie la zone franc Pacifique. Le Conseil de surveillance a, par ailleurs, décidé de maintenir inchangés les taux directeurs de l’IEOM de la façon suivante : les taux d’intérêt de la facilité de dépôt à -0,20 %, du réescompte à 0,00 %, de la facilité de prêt marginal à 0,25% et de la facilité d’escompte de chèque à 0,25 %. Enfin, le Conseil a également décidé de maintenir la rémunération des avoirs de réserve des banques excédant les réserves obligatoires à un taux de 0 % ou au taux de la facilité de dépôt, le taux le plus bas étant retenu.
Selon la première mise à jour des « Perspectives de l’économie mondiale » du FMI de 2017 : parue le 16 janvier, l’activité économique devrait s’accélérer en 2017 et 2018. Cependant, le FMI indique que selon la politique économique suivie par Donal Trump, le nouveau Président des États-Unis, il existe une « large dispersion des résultats possibles ».
L’indicateur des parts de marché à l’exportation est l’un des principaux outils de mesure de la compétitivité des économies. Ce Rue de la Banque présente un indicateur de parts de marché en valeur ajoutée, plus élaboré, qui prend en compte le contenu en importation des exportations et le positionnement des entreprises sur leur marché national, deux dimensions dont ne rendent pas compte les exportations brutes rapportées à la demande mondiale.
Depuis cinq ans, la croissance du commerce mondial est proche de celle de l’activité industrielle. Ce ralentissement s’explique largement par le rééquilibrage de la Chine vers sa demande interne et la production de services. Une croissance quasi parallèle du commerce et de l’activité industrielle mondiale devient dès lors la « norme », si l’on exclut un recul du commerce dû à une montée du protectionnisme.