Page 72 - IEOM - Rapport d'activité 2022
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INDICATEUR DU CLIMAT DES AFFAIRES - OCÉAN PACIFIQUE (100 = MOYENNE DE LONGUE PÉRIODE) Dernier point = T4 2022 120 115 110 105 100 95 90 85 80 75 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Sources : IEOM, Banque de France Attention : les ICA harmonisés peuvent différer légèrement des ICA calculés pour chaque géographie. Nouvelle-Calédonie Polynésie française France hors DOM (services marchands) COUP DE PROJECTEUR : QUEL A ÉTÉ L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE SUR L’USAGE DES ESPÈCES ET DE LA CARTE BANCAIRE ? En 2021 et 2022, les trois agences du Pacifique ont produit chacune une étude visant à mesurer l’impact de la crise sanitaire sur l’usage des espèces et de la carte bancaire. Il en ressort que dans les trois territoires, la crise sanitaire a conduit à une accélération de l’utilisation de la carte bancaire. La Nouvelle-Calédonie, bien que peu affectée en 2020 par les restrictions de circulation, voit l’utilisation des espèces et du chèque se contracter (de l’ordre de -5 % et -13 % respectivement en volume), au profit de la carte bancaire (+11,4 %), stimulée par le déploiement du paiement sans contact en début d’année. Wallis-et-Futuna, qui a aussi été exempt de circulation de Covid-19 sur l’année 2020, affiche un renforcement de la place de la carte bancaire, avec une hausse des transactions de 29 % avec ce moyen de paiement, alors que l’utilisation du chèque est en recul de 8 %. La dématérialisation des transactions s’est poursuivie en Polynésie française en 2020. Entre 2016 et 2020, le nombre de transactions par carte bancaire a augmenté en moyenne de 11,3 % par an et est en hausse en 2020, bien qu’à un rythme moins soutenu que les années précédentes. A contrario, le nombre de retraits a connu une croissance plus faible entre 2016 et 2019 (+3,2 % par an en moyenne) et est en recul en 2020 sur le territoire. Malgré cette évolution continue des habitudes de l’usage des moyens de paiement, les espèces conservent une place importante dans l’ensemble de ces territoires. 70 L’indicateur du climat des affaires (ICA) Dans le cadre de l’amélioration de l’information conjoncturelle diffusée sur les économies d’outre-mer, les Instituts d’émission ont élaboré un indicateur synthétique du climat des affaires, suivant la méthodologie appliquée par la Banque de France pour l’analyse de la conjoncture dans l’Hexagone. Il est établi à partir des résultats de l’enquête trimestrielle de conjoncture, au moyen d’une analyse en composantes principales, afin de résumer le maximum de l’information contenue dans chacune des ques- tions de l’enquête de conjoncture. Les résultats sont par ailleurs retraités pour permettre des comparaisons entre géographies et corrigés des jours ouvrables et des variations sai- sonnières. Comment le lire et le comprendre ? Plus il est élevé, plus les chefs d’en- treprise évaluent favorablement la conjoncture. Un niveau supérieur à 100 signifie que l’opinion des diri- geants d’entreprise interrogés sur la conjoncture est favorable, car supérieure à sa moyenne sur longue période. Pour plus d’informations sur l’indicateur du climat des affaires, se référer à la note de l’Institut Un nouvel indicateur pour aider au diagnostic conjoncturel dans l’Outre-mer, parue en mars 2010 et téléchargeable gratuitement sur le site Internet de l’IEDOM. Lire la note :