L’économie verte en Outre-mer représente 2,8 % du tissu entrepreneurial (6 792 entreprises), 3,9% de l’emploi marchand (19 624 emplois) et 2,2 % des financements bancaires (665 millions d’euros). Les secteurs étudiés représentent donc une part assez modeste de l’activité économique bien que les besoins et le potentiel de développement soient importants. Au-delà du poids économique actuel, la dynamique de croissance des secteurs verts est à souligner : le nombre d’entreprises vertes a progressé de 6 % par an en moyenne entre 2008 et 2016 tandis que les emplois ont crû de 3 % par an sur la même période.

Cette dynamique devrait se poursuivre dans les années à venir en s’appuyant sur des plans nationaux et régionaux ainsi que sur des financements publics et privés croissants. Les territoires ultramarins peuvent d’ores et déjà s’afficher comme territoires pionniers et innovants dans certaines filières : la géothermie en Guadeloupe, la première centrale au bioéthanol de canne à sucre à La Réunion, le stockage de l’énergie photovoltaïque grâce à l’hydrogène, notamment en Guyane, ou encore les énergies renouvelables marines en Polynésie française.

Trois secteurs de l’économie verte sont plus précisément étudiés dans la note car ils présentent des enjeux stratégiques importants :
L’accès à l’eau potable pose de fortes problématiques en Outre-mer tout comme l’assainissement des eaux usées.
• Le déploiement des énergies renouvelables est particulièrement ambitieux dans les territoires ultramarins avec l’objectif de couvrir 50 % du mix énergétique avec des énergies renouvelables dès 2020 et d’atteindre l’autonomie énergétique en 2030.
Le traitement des déchets représente enfin un défi particulier dans les Outre-mer au regard de l’insularité des territoires et du déficit d’infrastructures.

Au-delà de ces secteurs, les Outre-mer présentent un patrimoine naturel d’exception (80 % de la biodiversité française est ultramarine) qui cons

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