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Zone euro/Indicateurs-Croissance de 0,4% au T1, plus que prévu
information fournie par Reuters30/04/2019 à 11:23

BRUXELLES/FRANCFORT, 29 avril (Reuters) - Principaux indicateurs macroéconomiques de la zone euro publiés depuis le début du mois:

* CROISSANCE MEILLEURE QUE PRÉVU AU T1 ET CHÔMAGE EN BAISSE

30 avril - La croissance de la zone euro a rebondi plus que prévu au premier trimestre après le coup de frein de la fin 2018 et le chômage est tombé à son plus bas niveau depuis plus d'une décennie, selon des données publiées mardi par Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne.

La hausse du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays partageant l'euro est ressortie à 0,4% en janvier-mars par rapport aux trois mois précédents selon l'estimation rapide d'Eurostat, après +0,2% au quatrième trimestre et +0,1% au troisième.

Sur un an, la croissance est ressortie à 1,2%, comme au dernier trimestre 2018.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,3% d'un trimestre à l'autre et de 1,1% sur un an. La Banque centrale européenne avait pour sa part une prévision de 0,2% au premier trimestre, avant une accélération attendue à 0,3% au deuxième.

Eurostat a parallèlement annoncé une baisse du taux de chômage à 7,7% dans la zone euro au mois de mars, avec 12,630 millions de demandeurs d'emploi, contre 12,804 millions, soit 7,8% de la population active, en février.

Il s'agit, précise l'agence, "du taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis septembre 2008".

* 10E MOIS DE BAISSE DU SENTIMENT ÉCONOMIQUE

29 avril - Le sentiment économique dans la zone euro s'est dégradé en avril pour le 10e mois consécutif, revenant à son plus bas niveau depuis septembre 2016, montre l'enquête mensuelle de la Commission européenne publiée lundi.

Sa baisse à 104,0 points contre 105,6 en mars est plus forte que prévu, les économistes anticipant en moyenne un tassement à 105,0.

L'indicateur dans l'industrie a baissé pour le cinquième mois consécutif, à -4,1 contre -1,6 en mars, bien inférieur au cosnensus qui était à -2,0. Les opinions sur les carnets de commandes, les stocks de produits finis et les perspectives se sont toutes détériorées.

Dans les services, secteur qui représente les deux tiers du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, le sentiment est resté stable à 11,5 points en avril alors que les économistes prévoyaient en moyenne un repli à 11,1.

Le sentiment des consommateurs a reculé à -7,9 contre -7,2, a confirmé la Commission (voir plus bas), et dans le commerce de détail il s'est dégradé à -1,1 au lieu de +0,3.

Parmi les principaux pays de la zone euro, le sentiment économique général s'est dégradé en Allemagne, France, Italie et Espagne, mais il s'est amélioré aux Pays-Bas.

L'indicateur du climat des affaires a quant à lui diminué à 0,42 point en avril, au plus bas depuis août 2016, contre 0,54 en mars. Le consensus était de 0,49.

Ces données témoignent de perspectives de rebond limitées en zone euro après une croissance de seulement 0,2% aux troisième et quatrième trimestres de 2018. Le chiffre de la croissance du premier trimestre, publié mardi, est attendu à +0,3%.

* LA CROISSANCE DU CRÉDIT A RALENTI EN MARS, M3 A ACCÉLÉRÉ

29 avril - La croissance du crédit aux entreprises et aux ménages a décéléré le mois dernier dans la zone euro, montrent les statistiques publiées lundi par la Banque centrale européenne (BCE) qui témoignent peut-être d'une restriction de la distribution de crédit sur fond de ralentissement de l'activité.

La croissance du crédit au secteur privé non-financier s'est établie à 3,5% en mars après 3,8% en février, loin du pic post-crise de 4,3% atteint en septembre dernier.

Le crédit aux ménages a quant à lui ralenti à +3,2% en rythme annuel le mois dernier après +3,3% en février, précise la BCE dans un communiqué.

La croissance de la masse monétaire M3, en hausse de 4,5% par rapport à mars 2018, a en revanche dépassé les attentes : les économistes et analystes interrogés par Reuters l'estimaient en moyenne à 4,2% sur un an, après 4,3% en février.

Face au risque d'un tarissement du crédit, la BCE travaille sur un nouveau programme de prêts à long terme à taux très bas aux banques de la zone euro afin de soutenir les investissements des entreprises.

* L'INDICE DE CONFIANCE DU CONSOMMATEUR EN RECUL INATTENDU

23 avril - La confiance du consommateur européen s'est altérée contre toute attente en avril, a annoncé la Commission européenne mardi.

L'indice la mesurant est ressorti à -7,9 en avril contre -7,2 en mars, alors que les économistes interrogés par Reuters l'anticipait à -7,0.

Pour l'ensemble de l'Union européenne (UE), l'indice a diminué de 0,6 point à -7,7.

Les deux indices restent au-dessus de leur moyenne de long terme, soit -11,3 pour la zone euro et -10,4 pour l'UE.

* SOLDE COMMERCIAL EN HAUSSE, DÉFICIT ACCRU AVEC LA CHINE

17 avril - L'excédent commercial de la zone euro a progressé à 17,9 milliards d'euros en février contre 17,4 milliards en janvier, selon des données publiées mercredi par Eurostat.

Les exportations de biens vers le reste du monde se sont établies à 183,4 milliards d'euros, en hausse de 4,4% par rapport à février 2018, et les importations ont augmenté de 4,0% à 165,4 milliards. Le commerce intra-zone euro s'est établi à 160,3 milliards d'euros, soit +3,4% par rapport à janvier 2018.

En données corrigées des variations saisonnières, l'excédent a atteint 19,5 milliards contre 17,4 milliards en janvier, avec des baisses de 1,4% des exportations et de 2,7% des importations.

Dans l'ensemble de l'Union européenne, l'excédent commercial a totalisé 28,4 milliards d'euros sur les deux mois de janvier et février, contre 20,7 milliards un an plus tôt. L'excédent des échanges avec les Etats-Unis a augmenté à 21,6 milliards d'euros contre 20,9 milliards en janvier-février 2018 alors que le déficit bilatéral avec la Chine s'est creusé à 37,8 milliards contre 35,5 milliards.

* RALENTISSEMENT CONFIRMÉ POUR L'INFLATION EN MARS

17 avril - L'inflation en zone euro a ralenti en mars et l'indice "core" la mesurant a reculé, ont montré les statistiques définitives publiées mercredi par Eurostat, ce qui laisse la Banque centrale européenne dans une position inconfortable.

Les prix à la consommation dans les 19 pays partageant l'euro ont progressé de 1,4% en mars sur un an, après une hausse de 1,5% le mois dernier, un chiffre qui confirme les estimations initiales.

L'inflation s'éloigne ainsi de l'objectif inférieur mais proche de 2,0% de la BCE qui a conforté la semaine dernière la perspective d'un nouveau soutien monétaire en cas de ralentissement prononcé de l'économie en zone euro.

Sur un mois, l'inflation a accéléré à 1,0%, comme attendu, contre 0,3% en février.

L'indice d'inflation "core" très suivi par la BCE pour ses décisions de politique monétaire, qui exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a reculé à 1,0% en mars sur un an contre 1,2% en février. Il s'agit du taux d'inflation le plus faible depuis avril 2018 selon Eurostat.

* BAISSE DE L'EXCÉDENT DES COMPTES COURANTS EN FÉVRIER

17 avril - L'excédent des comptes courants s'est réduit à 27 milliards d'euros en données ajustées en février contre 37 milliards le mois précédent, selon des données publiées mercredi par la Banque centrale européenne.

Sur les 12 mois à février, l'excédent courant a représenté 2,9% du produit intérieur brut des Dix-Neuf, à comparer à un ratio de 3,3% sur les 12 mois précédents.

* REPLI MOINS FORT QUE PRÉVU DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE

12 avril - La production industrielle de la zone euro a reculé moins que prévu en février, la météo favorable suggérant que le bond de la production de l'énergie observé début 2019 s'est inversé.

La production industrielle des 19 pays partageant l'euro a reculé de 0,2% en février par rapport au mois précédent et de 0,3% sur un an.

Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un repli de 0,6% sur un mois et de 1,0% sur un an.

Les chiffres pour le mois de janvier ont par ailleurs été revisés en hausse, à +1,9% contre +1,4% annoncé initialement et à -0,7% sur un an (contre -1,1%).

La production d'énergie, principale explication à la hausse de la production industrielle observée en janvier, a fortement reculé en février, quand les températures ont été au-dessus des moyennes saisonnières.

Toutes les composantes de la production industrielle ont reculé en février sur un mois, à l'exception de la production de biens de consommation non durables (+0,9%).

La production industrielle a reculé de 0,4% en février en Allemagne, pour le deuxième mois d'affilée, mais a progressé en France (+0,4%) et en Italie (+0,8%).

* LA CONFIANCE DES INVESTISSEURS S'AMÉLIORE

8 avril - La confiance des investisseurs de la zone euro s'est redressée en avril pour atteindre son plus haut niveau depuis novembre, grâce entre autres aux signes d'amélioration de la situation économique en Chine, montre lundi l'enquête mensuelle de Sentix.

Son indice du sentiment des investisseurs est remonté à -0,3 contre -2,2 en mars alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de -2,1.

Le sous-indice des anticipations s'est amélioré pour le troisième mois consécutif pour atteindre -4,3, son plus haut niveau depuis mai 2018. Celui de la situation actuelle affiche au contraire son huitième mois consécutif de baisse à 3,8, au plus bas depuis février 2015.

La situation économique dans la zone euro reste fragile, dit Sentix, mais l'amélioration des anticipations freine le rythme de dégradation.

Sentix a interrogé 936 investisseurs entre le 4 et le 8 avril.

* VENTES AU DÉTAIL +0,4% EN FÉVRIER; LA HAUSSE DE JANVIER RÉVISÉE VERS LE BAS

3 avril - Les ventes au détail ont plus augmenté que prévu d'un mois sur l'autre en février, portées par les ventes de produits non alimentaires, mais la hausse du mois de janvier a été sensiblement révisée vers le bas, suivant les données publiées mercredi par Eurostat.

Les ventes au détail ont augmenté de 0,4% en février d'un mois sur l'autre en zone euro, plus que le taux de +0,2% du consensus Reuters, après une hausse de 0,9% en janvier.

La hausse de janvier était de 1,3% en première estimation.

Par rapport à février 2018, les ventes au détail affichent une progression de 2,8%, supérieure au consensus donnant +2,3%, après +2,2% confirmés en janvier.

Les ventes de vêtements et de chaussures ont augmenté de 1,9% mensuellement en février après une contraction de 0,6% en janvier. Elles affichent une hausse de 2,0% sur février 2018.

La plus forte progression annuelle revient aux ventes en ligne, de 8,8% en février après déjà une hausse de 6,8% en janvier.

LES PRIX À LA PRODUCTION ONT AUGMENTÉ COMME PRÉVU EN FÉVRIER

2 avril - Les prix producteurs en zone euro ont progressé comme attendu en février, tirés principalement par la hausse des prix de l'énergie, selon des données publiés mardi par Eurostat.

Les prix à la production dans les 19 pays partageant l'euro ont augmenté de 0,1% sur un mois en février et de 3,0% sur un an.

Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse mensuelle de 0,1% et sur une progression de 3,1% en rythme annuel.

Les prix de l'énergie ont progressé de 0,2% sur un mois et de 8,0% sur un an.

Sans cet élément volatil, les prix à la production ressortent stables sur un mois et en hausse de 1,2% sur un an.

Les prix producteurs constituent une indication avancée de l'évolution des prix à la consommation, car ils sont généralement retranscrits dans le prix final au client, à moins que le détaillant n'absorbe la hausse des prix.

* FAIBLESSE DE L'INFLATION EN MARS, LA BCE CONFORTÉE

1er avril - L'inflation de la zone euro a diminué en mars, quelle que soit la manière de la calculer, justifiant la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de surseoir à une hausse des taux.

Les prix de détail ont augmenté de 1,4% annuellement en mars, a annoncé Eurostat lundi, alors que le consensus tablait sur une inflation inchangée par rapport à février, à 1,5%.

Seuls les prix de l'énergie ont augmenté le mois dernier, de 5,3% annuellement après 3,6% en février.

Hors prix de l'énergie et prix des produits alimentaires non conditionnés, la hausse des prix de détail se limite à 1,0% en mars contre 1,2% en février. Cette mesure de l'inflation est celle prise en compte par la BCE lorsqu'elle doit prendre des décisions de politique monétaire. Les marchés attendaient un taux d'inflation inchangé.

Une mesure encore plus resserrée, qui exclut également les prix des alcools et du tabac et qui est suivie de près par les économistes, donne une inflation encore plus basse, de 0,8% en mars contre 1,0% en février et 0,9% attendu.

La BCE vise une inflation d'un petit peu moins de 2% et a décidé en mars de repousser au-delà de cette année une éventuelle remontée des taux d'intérêt.

Sabine Lautenschläger, membre du directoire de la BCE, observe, dans un entretien au journal De Standard publié lundi, qu'une hausse de l'inflation dans la zone euro prendra du temps car l'incertitude politique freine la croissance.

Eurostat a également annoncé que le taux de chômage de la zone euro était inchangé à 7,8% en février mais aussi que le nombre de chômeurs avait baissé de 12,730 millions contre 12,807 millions en janvier.

(Service économique)

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