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Mars 2022

Responsable de rédaction : XX

30 03 22
En mars 2022, la confiance des ménages baisse fortement - Enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages
En mars 2022, la confiance des ménages baisse fortement - Enquête mensuelle de conjoncture auprès des (...)

En mars 2022, la confiance des ménages baisse fortement. À 91, l’indicateur qui la synthétise baisse de six points et se situe ainsi bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100).

Situation financière personnelle future : forte baisse

En mars, le solde d’opinion des ménages relatif à leur situation financière future perd 16 points ; au niveau de sa moyenne de longue période en février, il s’en éloigne nettement. Le solde relatif à la situation financière personnelle passée des ménages baisse quant à lui d’un point et rejoint sa moyenne.
La proportion de ménages estimant qu’il est opportun de faire des achats importants baisse : le solde correspondant perd trois points et reste au-dessous de sa moyenne de longue période.

Capacité d’épargne future : nette baisse

En mars, le solde d’opinion des ménages relatif à leur capacité d’épargne future perd neuf points. Celui relatif à leur capacité d’épargne actuelle baisse plus légèrement, de deux points. Le solde d’opinion des ménages concernant l’opportunité d’épargner diminue aussi, de trois points. Ces trois soldes demeurent bien au-dessus de leurs moyennes de longue période.

30 03 22
Taux de chômage de l’OCDE - Mise à jour : mars 2022
Taux de chômage de l’OCDE - Mise à jour : mars 2022

Le taux de chômage de la zone OCDE se stabilise à 5,3% en janvier 2022, au même niveau qu’avant la pandémie

10 mar 2022 - Le taux de chômage mensuel de la zone OCDE s’est stabilisé à 5,3% en janvier 2022, soit le même taux que celui enregistré en février 2020, juste avant la pandémie (graphique 1). Il s’agit du taux de chômage le plus bas depuis le début de la série en 2001. Le nombre de personnes au chômage dans la zone OCDE s’est établi à 35,9 millions, soit seulement 0,3 million de plus qu’avant la pandémie.

En janvier, dans la zone OCDE, le taux de chômage des femmes a diminué pour atteindre 5,5% (après 5,6% en décembre), tandis qu’il a été stable pour les hommes, à 5,2% (graphique 2). Néanmoins, seule la moitié des pays de l’OCDE ont affiché un taux de chômage plus faible pour les hommes que pour les femmes.
Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) de la zone OCDE a augmenté en janvier, pour atteindre 11,3%, après 11,2% en décembre 2021.

Dans la zone euro, le taux de chômage a diminué à nouveau en janvier, pour atteindre 6,8% après 7,0% en décembre 2021. Il a baissé de 0,2 point de pourcentage ou plus en Espagne, en Estonie, en France, en Italie, au Luxembourg et en Slovénie alors qu’il a augmenté de 0,2 point ou plus en Grèce, en Lituanie et au Portugal (tableau 1). Dans la zone euro, le taux de chômage des jeunes a diminué pour atteindre 13,9% après 14,2% en décembre, poursuivant ainsi sa tendance à la baisse.

En janvier, le taux de chômage a diminué de 0,3 point au Mexique et de 0,2 point en Corée et en Israël, tandis qu’il a augmenté de 0,5 point au Canada, de 0,3 point en Colombie, de 0,2 point au Danemark et de 0,1 point au Japon et aux États-Unis. Des données plus récentes montrent que le taux de chômage en février 2022 a diminué de 0,2 point aux États-Unis (pour atteindre 3,8%).

Il convient de noter que le taux de chômage ne rend pas forcément compte du niveau de la demande de main-d’œuvre non satisfaite. Certaines personnes qui ne sont pas en emploi peuvent en effet se trouver hors de la population active, et donc non prises en compte par le taux de chômage, parce qu’elles ne sont pas en mesure de chercher activement un emploi ou bien ne sont pas disponibles pour travailler.

30 03 22
BIS Innovation Summit : « Les banques centrales dans un monde de DLT » - 22 mars 2022
BIS Innovation Summit : « Les banques centrales dans un monde de DLT » - 22 mars 2022

Discours de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France

Mesdames, Messieurs,

C’est un plaisir et un honneur pour moi de prononcer ce discours d’ouverture du deuxième sommet de l’innovation de la BRI, qui illustre l’engagement des banques centrales dans le domaine des nouvelles technologies, en particulier à travers le pôle d’innovation de la BRI. Depuis leur création voici près de quinze ans, les technologies du registre distribué (distributed-ledger technologies - DLT) ont évolué et ouvert de nouvelles possibilités, créant des circuits alternatifs et supprimant les intermédiaires, soutenant de nouvelles solutions et cas d’usage. Ces bouleversements sont-ils aussi puissants que ceux opérés par l’invention d’internet il y a trente ans ? Il est probablement trop tôt pour le dire, mais les DLT se développent rapidement et sont susceptibles d’apporter des changements profonds.

L’invention du bitcoin, le premier crypto-actif, résulte de la volonté de créer une nouvelle « monnaie » – j’insiste ici sur les guillemets – ne relevant ni des États ni des banques centrales. Cette invention remonte à 2008, et, depuis, nous avons observé que l’utilisation du bitcoin comme moyen de paiement reste très marginale, car celui-ci ne présente aucune des caractéristiques fondamentales d’une monnaie. Il ne constitue pas non plus une réserve de valeur, mais plutôt un actif spéculatif, qui s’apparente un peu aux bulbes de tulipes aux Pays-Bas au XVIIe siècle.