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De nombreux pays placent les mesures de relance « verte » au cœur de leur plan de redressement, de manière à favoriser une croissance économique durable, inclusive et résiliente et à améliorer le bien‑être une fois passée la crise du COVID‑19. Néanmoins, selon une nouvelle analyse de l’OCDE examinée aujourd’hui par les ministres des pays membres, certains pays mettent également en œuvre des dispositions qui risquent d’avoir un impact négatif sur l’environnement et de pérenniser une croissance non durable.
Dora Iakova, Alfred Kammer et James Roaf
La semaine dernière, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait une proposition ambitieuse : d’ici 2030, l’Union européenne va tenter de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport aux niveau de 1990. Il ne s’agit là que d’un objectif intermédiaire : en vertu du pacte vert pour l’Europe, l’Union européenne s’est donné pour but final d’atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050.
Discours de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France - Forum officiel des institutions monétaires et financières (Official Monetary and Financial Institutions Forum, OMFIF), Vendredi 25 Septembre 2020
Bonjour et bienvenue à ce webinaire, organisé conjointement par l’OMFIF et la Banque de France. Quelle meilleure façon de rendre compte de la transformation digitale que d’organiser un évènement virtuel. Ces dernières années, on a souvent entendu parler des technologies comme étant « disruptives », mais au cours des 6 derniers mois, les technologies de l’information ont plutôt été une source essentielle de continuité dans un monde fortement perturbé.
La digitalisation est l’un des nombreux facteurs transformant l’activité des banques centrales et cette transformation sera plus largement le thème que j’aborderai ce matin. La revue stratégique de la BCE lancée à juste titre par Christine Lagarde, avec une liste explicite de défis [ii], constitue l’opportunité de réfléchir à la façon dont l’Eurosystème doit y répondre.
Les chocs ayant affecté l’économie au cours de la dernière décennie ont été sans précédent, mais avec le recul, de nombreux changements structurels de long terme étaient à l’œuvre et ont causé la situation complexe et instable à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Les taux d’intérêt naturels au niveau mondial étaient déjà en baisse depuis le début des années 1980, en raison de la transition démographique et de l’aversion pour le risque dans les principaux marchés émergents