L’économie de la Nouvelle-Calédonie a continué de ralentir en raison d’une demande intérieure atone et dans le contexte d’un marché du nickel baissier en 2013. Le manque de confiance croissant des agents économiques pèse sur l’investissement privé et la consommation des ménages. Les entrepreneurs calédoniens font état d’une dégradation continue de leur courant d’affaires. La perte de dynamisme de l’activité atteint pour la première fois depuis plusieurs années le marché du travail avec une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi. La plupart des secteurs économiques enregistrent un repli de leurs activités, hormis le secteur primaire. Malgré la montée progressive en charge des usines, le secteur du nickel a connu une année difficile, dans un marché mondial excédentaire qui pèse sur les cours du nickel et pénalise les comptes d’exploitation des opérateurs. Le BTP a amorti sa baisse d’activité grâce, notamment, au chantier du Médipôle et aux travaux publics, alors que la fréquentation des touristes de séjour ressort en repli.

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