Pour l’ensemble des Outre-mer, l’impact de la crise sanitaire sur l’activité 2020 est finalement plus limité que celui anticipé en cours d’année dernière. Ainsi, passé le choc économique du premier confinement, les économies ultramarines ont montré une résilience plus forte qu’attendue. Celle-ci est d’abord due à l’ampleur du dispositif d’accompagnement mis en place par l’État, les collectivités, les banques et dans le Pacifique, l’IEOM. Paradoxalement, cette résilience trouve également son origine dans les faiblesses structurelles des Outre-Mer qui ont amorti le choc conjoncturel.
Le début de l’année 2020 est ainsi marqué par une forte dégradation du climat des affaires, directement liée à la crise sanitaire et aux mesures de restrictions. Dans un premier temps, celles-ci ont été uniformes avant d’être adaptées à chaque territoire. L’isolement géographique et le caractère insulaire des Outre-mer a pu être mis à profit pour adapter les mesures sanitaires, permettant au final de limiter l’impact économique de la pandémie dans certaines géographies.