En Outre-mer, la progression des défaillances ralentit dans presque tous les secteurs. Ce ralentissement est particulièrement marqué dans le secteur de l’enseignement, santé, action sociale et services aux ménages (+7,6 % après +33,3 %) qui représente un dixième des défaillances totales. Les secteurs de la construction et du commerce et réparation automobile demeurent les plus touchés en nombre. Avec 595 (+20,4 %) et 447 procédures (+31,5 %), ils représentent, en effet, 45 % du nombre total de défaillances et contribuent à plus de la moitié de la hausse globale des défaillances.
En Polynésie française et en Guyane, la situation continue de s’améliorer (-28,7 % et -25,4 %), le nombre de défaillances cumulées sur un an se réduisant depuis respectivement trois et deux trimestres. En Polynésie française, la baisse des défaillances est notamment portée par les secteurs de l’industrie, de la construction et de l’hébergement-restauration. En Guyane, ce sont les secteurs de l’industrie, du commerce et de l’enseignement, santé, action sociale et services aux ménages qui expliquent la majorité de la tendance.
Dans les autres géographies ultramarines, la progression des défaillances est moins rapide qu’au trimestre précédent. C’est notamment le cas en Martinique (+5,7 %, après +33,3 %). À La Réunion, l’augmentation des défaillances reste très marquée (+51,4 %). Elle concerne l’ensemble des secteurs et contribue majoritairement à l’évolution globale des liquidations et redressements judiciaires en Outre-mer.
Enfin, la situation de la Nouvelle-Calédonie doit être évaluée au vu de la situation de crise, qui affecte le territoire depuis les émeutes de mai dernier, et fait craindre une forte augmentation des défaillances d’entreprises au second semestre.
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