Les balances des paiements 2013 s’inscrivent dans la continuité des années précédentes.

Nouvelle-Calédonie
Dans un contexte de ralentissement économique et de baisse des cours du nickel, le déficit des transactions courantes – qui représente l’écart entre l’épargne et l’investissement dans le territoire – s’est réduit de 173 à 156 milliards de F CFP.

La stabilisation à un niveau élevé du déficit des échanges de biens (-166 milliards de F CFP) est le résultat de baisses de montants comparables des exportations et des importations. Le déficit des échanges extérieurs de services fléchit. La rubrique « revenus » voit son excédent s’améliorer tandis que les flux de transferts courants
restent stables.

Le compte financier présente de moindres entrées au titre des investissements directs, mais leur niveau demeure très élevé, traduisant notamment les financements accordés par les maisons-mères à leurs filiales dans le secteur du nickel.

Polynésie française
Dans un contexte économique toujours fragile en 2013, le solde des transactions courantes est demeuré excédentaire, s’accroissant même quelque peu, de 13 à 15 milliards de F CFP.

Cet excédent s’explique par le fait que l’important déficit de la rubrique des biens (- 147 milliards de F CFP) est compensé par la conjonction :
- d’un excédent des échanges de services (+ 53 milliards de F CFP dont la moitié au titre du tourisme) ;
- des entrées nettes liées aux revenus et aux transferts.

Dans le compte financier, la baisse des investissements directs entrants (+ 9 milliards en 2013 contre + 14 l’année dernière), dans le secteur immobilier notamment, tient à l’absence d’opérations aussi significatives qu’en 2012. Par ailleurs, les autres investissements sont à l’origine de sorties nettes de capitaux.

- Balance des paiements 2013 de Polynésie Française
- Balance des paiements 2013 de Nouvelle-Calédonie

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