Fin 2018 les banques ont pris l’engagement, lors d’une réunion avec le Président de la République, de ne pas augmenter les tarifs bancaires aux particuliers en 2019. Sur 2019, cet engagement avait été globalement respecté dans la zone Pacifique, à l’exception de 4 tarifs qui s’étaient inscrits en hausse. En 2020, sans nouvel accord, la situation est plus mitigée. Toutefois, il n’a pas été observé d’effet de rattrapage à la hausse. L’IEOM a suivi l’impact de la sortie de cet engagement dans les COM du Pacifique. Entre décembre 2019 et décembre 2020,dans la zone Pacifique, il n’y a pas eu d’effet de rattrapage à la hausse, suite au gel négocié au niveau national pour 2019. Il y a eu autant de tarifs en baisse que de tarifs en hausse. Sous l’effet de l’accord de modération des tarifs bancaires signé en Nouvelle-Calédonie pour 2020(cf. Annexe 5), les tarifs moyens calédoniens de l’abonnement permettant de gérer ses comptes sur Internet et la mise en place d’une autorisation de prélèvement sont en net recul au 31 décembre 2020 (respectivement -41,7 % et -42,6 %). Même s’ils ne sont pas inclus dans cet accord local, la commission d’intervention et la cotisation à une assurance diminuent. En parallèle, sous l’effet de l’accord de modération de la Polynésie française (cf. Annexe 7), le tarif de la carte de paiement à débit différé diminue (-2,2 %). Dans les Îles de Wallis-et-Futuna, c’est le tarif de la mise en place d’une autorisation de prélèvement (- 42,5 %) qui s’inscrit en baisse pour la troisième année consécutive. À l’inverse, les tarifs des 3 cartes de paiement internationales ressortent en hausse en Nouvelle-Calédonie (de +0,1 à +2,2 %). En Polynésie française, le tarif de la carte de paiement à débit immédiat s’accroît de +2,9 %, tandis que les frais de tenue de compte, l’abonnement pour gérer via Internet et les virements occasionnels en agence augmentent en moyenne de moins de 1 %. Un seul tarif augmente à Wallis-et-Futuna : le virement occasionnel en agence (+3,9 %).