L’année 2019 a été marquée par la mise en œuvre de l’engagement, pris par les banques le 11 décembre 2018 lors d’une réunion avec le Président de la République, de non-augmentation des tarifs bancaires aux particuliers sur l’année 2019.

L’IEOM, qui établit l’Observatoire public des tarifs bancaires dans les COM du Pacifique conformément à l’article L. 712-5-1 du Code monétaire et financier, a fait ressortir dans la présente publication l’évolution des tarifs sur l’année écoulée. La collecte et le traitement des données couvrent les 10 établissements bancaires installés dans les trois géographies, à partir de leurs documents publics de tarification. Le suivi porte sur les services les plus couramment utilisés par la clientèle (dits « extrait standard des tarifs »). Par définition, les tarifs relevés sont hors offre groupée de services (package) et hors promotion ou tarif spécifique à une partie de la clientèle.

• Toutes géographies confondues, l’engagement de non-augmentation des tarifs en 2019 a été respecté sur les services bancaires de l’extrait standard, à l’exception de trois produits.
• Sous l’effet de l’accord de modération des tarifs bancaires signé en Nouvelle-Calédonie, les tarifs moyens de l’abonnement permettant de gérer ses comptes sur Internet et de la mise en place d’une autorisation de prélèvement sont en net recul au 31 décembre 2019 sur un an (respectivement -30,3 % et -30 %). En parallèle, le tarif de la carte de paiement à autorisation systématique diminue de 6,2 % en moyenne en Polynésie française, alors que ceux relatifs à l’abonnement permettant de gérer ses comptes sur Internet (-92,5 %1), à la mise en place d’une autorisation de prélèvement (-37,3 %) et aux virements occasionnels en agence (-3,8 %) baissent dans les îles de Wallis-et-Futuna.
• À l’inverse, les tarifs des cartes de paiement internationales (à débit différé et à débit immédiat) s’accroissent légèrement en moyenne en Nouvelle-Calédonie (+0,7 %). Ceux des frais de tenue de compte (+0,8 %) et des virements occasionnels en agence (+2,1 %) progressent en Polynésie française.