Ce document présente les caractéristiques structurelles du territoire (chapitre 1) et analyse les évolutions macroéconomiques (chapitre 2), sectorielles (chapitre 3), monétaires et financières (chapitre 4) de la Nouvelle-Calédonie en 2015.

Quelles conclusions tirer à la lecture de ce document annuel ?

• Globalement, l’économie calédonienne a montré en 2015 plusieurs signaux d’essoufflement, accompagnés d’une perte progressive de confiance d’une grande partie des acteurs économiques. L’indicateur de climat des affaires s’est ainsi détérioré tout au long de l’année.

• Les évolutions sectorielles sont contrastées : le secteur du nickel subit toujours les effets de la détérioration durable du cours mondial. Le BTP témoigne d’un volume d’activité satisfaisant, porté par le segment de l’habitat privé. Enfin, le tourisme a profité d’une hausse de fréquentation des marchés voisins (Nouvelle-Zélande, Australie) et de l’essor du tourisme de croisière.

• Dans ce contexte, le système bancaire calédonien a maintenu son soutien au financement de l’économie. La distribution de crédits s’est accélérée, se traduisant par une progression de l’encours de 5,2 %, à plus de 1 000 milliards de F CFP. La qualité du portefeuille des banques reste bien maîtrisée, avec un taux de créances douteuses de 3,1%.

• Les établissements bancaires font néanmoins état de conditions d’exercice moins favorables. Le rythme de croissance du produit net bancaire (PNB) a ralentit en 2015 dans un contexte de baisse de la marge nette d’intermédiation. Les frais généraux progressent et le coût du risque a continué de s’accroître de manière sensible. En conséquence, le résultat net qui avait atteint un niveau historique en 2014 se replie en 2015 ( 4,7 %), à 8,9 milliards de F CFP.

• L’attentisme des entrepreneurs se prolonge début 2016 et se diffuse à l’ensemble des secteurs d’activité, lié à la crise durable qui affecte le secteur de la mine et de la métallurgie. Dans ce contexte, la diversification des leviers de croissance autour notamment des filières agricoles, du tourisme ou de l’économie bleue, doit être activement recherchée.

Lire le rapport annuel 2015 de la Nouvelle-Calédonie

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