L’objectif poursuivi de rester « Covid free », une quasi-exception à l’échelle mondiale, se traduit par le maintien de la fermeture des frontières depuis le 19 mars 2020 et la mise en place d’un protocole sanitaire strict pour les arrivées autorisées sur motifs impérieux. L’impact direct de ce confinement externe sur l’économie (arrêt ou ralentissement de certaines activités) par rapport à une situation sans crise sanitaire, peut être estimé autour de 30 milliards XPF en année pleine. En sus de cet impact, suite à la réintroduction du virus début mars 2021, le nouveau confinement interne de la population de 4 semaines, du 8 mars au 4 avril 2021, a induit des pertes estimées autour de 20 milliards XPF. Ce nouvel impact estimé est moindre que pour le 1er confinement, le choc de confiance et la préparation des agents économiques étant bien différents. Au-delà des chiffres, les risques induits par cette crise, qui s’est installée dans la durée, deviennent plus prégnants, que ce soit pour les entreprises ou les finances publiques. Leur matérialisation dépendra largement du calendrier de sortie du confinement et du retour à la normale, mais aussi de la bonne adaptation des mesures publiques de soutien afin de rétablir la confiance et accompagner les arbitrages des agents économiques en faveur de la croissance.
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