Cette note apporte un éclairage sur les grandes questions de l’effet du confinement et de la pandémie sur l’économie : À combien se chiffrent les pertes qui affecteront la croissance annuelle du PIB 2020 ? Quels sont les secteurs et les branches d’activité les plus éprouvés ? Quels sont les effets induits de la crise, immédiats et à venir ? Qu’attendre des mesures exceptionnelles de soutien du gouvernement et de l’Etat ? Quelles seront les conséquences de la crise pour les finances publiques ?
Lire la note ICI
Le climat des affaires de l’économie calédonienne s’est progressivement amélioré tout au long de l’année 2019 (+11,7 pts) et a effacé le décrochage enregistré au 3e trimestre 2018. Il retrouve en fin d’année 2019 son niveau de 2015. En moyenne sur l’année il affiche un léger mieux par rapport à 2018 (+2,3 pts). Toutefois, l’indice demeure installé dans une zone traduisant une croissance positive mais ralentie, associée à une économie fragilisée (l’ICA se situe à 90,3 pts en moyenne en 2019, soit un niveau inférieur à la moyenne de long terme retraçant une période de croissance économique autour de 3,0 % en moyenne).
Lire la note ICI
Après quatre trimestres consécutifs de ralentissement, la croissance de l’activité de crédit des établissements de crédit de la zone d’émission (ECZE) reprend de la vigueur sur le second semestre (+4,3 % sur un an, après +3,2 % six mois auparavant et +3,7 % à fin 2018), tiré par les crédits d’investissement (secteur des transports) et les crédits de trésorerie.
Lire la note ICI
L’activité bancaire, à travers des banques calédoniennes plutôt solides et saines, reste globalement résiliente, même si les signes d’essoufflement progressif se confirment. Les taux d’intérêt pratiqués continuent de se détendre, à l’instar du reste du monde et à la faveur de politiques monétaires particulièrement accommodantes. Fin 2019, les encours bruts totaux de crédits à l’économie calédonienne atteignent 1 260 milliards XPF (122,6 % du PIB) et affichent une progression relativement soutenue : +3,6 % sur un an soit +44 milliards XPF sur l’année, contre +39 milliards en 2018. Toutefois, cette hausse d’encours se fait dans un contexte de production de crédits plus faible (180 milliards XPF en 2019 après 203 milliards XPF en 2018), après des années particulièrement dynamiques.
Lire la note ICI