Contrairement aux autres pays et en l’absence d’inflation, le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Japon a décidé de poursuivre sa politique monétaire ultra-accommodante. Le taux d’intérêt directeur à court terme ne change pas et reste négatif (à -0,1 %). En parallèle, afin de combattre la déflation, la banque centrale continue de racheter massivement des actifs et notamment des obligations d’état.
Le maintien de cette politique accommodante vise à stimuler une demande finale encore fragile. Dans un contexte sanitaire qui demeure anxiogène, les japonais ont été contraints de limiter leurs sorties et leurs dépenses. Sur la période de juillet à septembre, la consommation privée a en effet reculé de 1,3 % par rapport trimestre précédent, participant à la contraction du PIB de 3,6 % en rythme annuel.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/faute-de-demande-le-japon-echappe-a-l-inflation-20211219
Depuis début décembre l’archipel fidjien a rouvert ses portes aux touristes. « Tourism Fiji » (organisme d’État en charge de la promotion de la destination) a indiqué que 75 000 réservations ont été effectuées dans les hôtels jusqu’à la fin janvier. Selon les estimations, 120 millions de dollars seraient ainsi injectés dans l’économie fidjienne en l’espace de quelques mois, de quoi donner une bouffée d’air à un pays lourdement pénalisé par la fermeture des frontières en raison de la crise sanitaire mondiale.
En revanche, au Vanuatu, face à l’absence de perspective sur la réouverture des frontières, les professionnels du secteur touristique se disent inquiets pour leur avenir. Employant directement ou indirectement près de 50 000 personnes et représentant jusqu’à 40 % du PIB du pays, le secteur pourrait être confronté à une vague de faillites. De son côté, le gouvernement vanuatais ne souhaite pas se précipiter et fixe comme préalable à toute reprise touristique, la vaccination de 90 % de la population vaccinable (28 % actuellement).
https://www.lnc.nc/article/tourisme/pacifique/tourisme-ceux-qui-rient-et-ceux-qui-pleurent
La compagnie aérienne australienne a annoncé à la mi-décembre un accord de principe avec le constructeur aéronautique européen Airbus pour le renouvellement de sa flotte moyen-courrier. La compagnie a commandé 134 avions A320 et A220 dont les livraisons seront échelonnées sur dix ans à partir de 2024. Le contrat est évalué à 11,5 milliards d’euros (près de 1 400 milliards XPF) et s’ajoute à celui de la filiale « low-cost » de Qantas, Jetstar, qui s’était engagée à acheter 100 A320 quelques semaines auparavant.
https://www.lnc.nc/article/economie/pacifique/australie/qantas-prefere-airbus-a-boeing
Conclu en juin par un accord de principe et ratifié le 17 décembre, ce traité de libre-échange doit permettre de générer un supplément d’échanges commerciaux (estimation à 10,4 milliards de livres pour le Royaume-Uni) et favoriser la circulation des citoyens (notamment par la délivrance facilitée de visas de travail) entre les deux pays. En outre, le Royaume-Uni compte s’appuyer sur cet accord pour s’ouvrir les portes du traité commercial transpacifique (CPTPP) qui regroupe 11 pays d’Amérique et d’Asie et représente près de 13,5 % de l’économie mondiale (500 millions de consommateurs).