Ce déficit signifie que l’économie calédonienne a des flux négatifs d’épargne vis-à-vis de l’extérieur, c’est-à-dire que les transactions courantes qu’elle effectue (biens, services, revenus, transferts) avec l’extérieur génèrent une sortie nette de valeurs monétaires. Ce déficit des transactions courantes est causé par un déficit de la balance commerciale (biens et services) très important de 148 milliards de F CFP (15 % du PIB), bien que là encore en forte réduction en 2017, en partie compensé par des versements courants nets (services, revenus et transferts réunis) en provenance de l’État français de 114 milliards de F CFP en 2017. Le déficit courant, flux sortant d’épargne, est compensé par une entrée positive de capitaux et de flux financiers en provenance de l’extérieur du territoire. Cette entrée de flux financiers repose essentiellement sur les investissements directs étrangers nets (+60,9 milliards de F CFP en 2017) et les autres investissements nets (+13,0 milliards de F CFP). A noter que si le flux positif des investissements directs nets est une constante pour la Nouvelle-Calédonie depuis 2005, celui des autres investissements a un signe variable selon les années (il était ainsi presque nul en 2015).

Rapport annuel : https://www.ieom.fr/IMG/pdf/balance_des_paiements_nouvelle-caledonie_2017.pdf
Synthèse : https://www.ieom.fr/IMG/pdf/synthese_balance_des_paiements_nc_2017.pdf