Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la SLN ont signé une convention qui doit fixer une vision stratégique commune à horizon 2040. S’appuyant sur des engagements réciproques, elle vise à construire une trajectoire en trois phases :

• Phase 1 (2022-2025), « la transition décisive et la préparation de l’avenir » : le Gouvernement autorise la SLN à exporter 2 millions de tonnes de minerais supplémentaires par an (soit 6 millions de tonnes au total) tandis que la SLN s’engage à effectuer des investissements sur son outil industriel et minier (soit 15 à 20 milliards XPF sur l’usine de Doniambo et 12 milliards XPF sur les mines) et à créer 200 emplois supplémentaires,

• Phase 2 (2026-2030), « le renouveau de la SLN et le nouveau visage de Doniambo » : la SLN modernise ses infrastructures en remplaçant le four FD11 et adopte une stratégie pour produire un ferronickel décarboné (élimination progressive des 800 000 tonnes de CO2 émises chaque année) et une stratégie pour diminuer l’impact du complexe de Doniambo sur la ville (notamment diminution de 75 % des poussières et de 100 % du SO2 émis par le site). L’électricité nécessaire à la production est fournie par des énergies vertes et à un prix compétitif (inférieur à 8F/kWh contre 13 à 14F/kWh actuellement),

• Phase 3 (2030-2040), « la neutralité carbone et l’adaptation aux basses teneurs » : la SLN atteint la neutralité carbone et modifie son processus de production pour l’adapter à la baisse des teneurs des minerais en Nickel.
La réalisation de ces trois phases doit permettre d’une part à la SLN d’opérer une modernisation pour qu’elle puisse se repositionner favorablement sur les marchés mondiaux et d’autre part de pérenniser l’activité métallurgique sur le territoire.

Source : Y.M, 15 février 2022, [GROS PLAN] Calédonie et SLN dans un contrat à long terme, LNC