En 2015, dans les territoires français du Pacifique, les transactions initiées par des moyens de paiement scripturaux ont atteint près de 6 700 milliards de F CFP (-8,2 % comparé à 2014) pour un volume de 71,5 millions d’opérations, en progression annuelle de 3,9 %. En Calédonie, plus de 4 277 milliards de F CFP (-17,9 % en un an) se sont échangés en 44,2 millions d’opérations (-3,9 % annuels). Dans l’ensemble de la zone pacifique, comme dans chacun des territoires, la carte de paiement demeure en volume l’instrument de paiement scriptural le plus souvent utilisé (environ 42 % des transactions), devant le chèque (aux alentours de 27 % des transactions) et le virement (environ 18 % des transactions). Ces trois instruments de paiement concentrent 95 % des valeurs échangées de manière scripturale, dont 70 % pour les seuls virements et environ 21 % pour les chèques. En termes de tendances annuelles, l’utilisation de la carte marque dans l’ensemble du pacifique une progression très importante (+30,6 % en volume, +23,9 % en valeur), alors que celle du chèque ralentit très nettement (-18,6 % en volume et -14,6 % en valeur).

Sur l’année 2015, la fraude a atteint dans les territoires français du Pacifique un montant de 557,7 millions de F CFP (4,7 millions d’euros, pour près de 5 000 cas déclarés), dont 301,6 millions de F CFP en Nouvelle-Calédonie (environ 3 900 cas de fraude). La fraude porte principalement sur la carte (45 %) et sur le chèque (49 %), la fraude au virement (6 %) complétant la répartition. En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, la répartition est sensiblement équivalente. Concernant la carte, premier moyen de paiement usité, le taux de fraude s’établit dans le Pacifique à 0,091 % des valeurs payées (0,102 % en Nouvelle-Calédonie et 0,070 % en métropole et dans les DOM).

L’ensemble de la publication est disponible sur le site de l’IEOM, via le lien suivant :

http://www.ieom.fr/IMG/pdf/cartographie_ieom_fraude_moyens_paiement_scripturaux_bilan_collecte_2016.pdf