L’ année 2018 peut apparaître avec le recul comme globalement satisfaisante sur le plan économique, si on se souvient des nombreuses craintes qu’elle cristallisait du fait de l’échéance électorale majeure de fin d’année, de la situation du marché du nickel, mais aussi sur un tout autre plan de la profonde réforme fiscale d’introduction de la Taxe Générale à la Consommation. Aucun des scénarios catastrophes évoqués et redoutés - troubles sociaux, retraits massifs de liquidités, départs en chaîne du territoire, arrêt des investissements, retrait d’un major du nickel, faillites d’entreprises en série- ne s’est matérialisé. L’année 2018 a été faiblement positive sur le plan économique, à l’image des années qui l’ont précédée depuis que la Nouvelle-Calédonie est entrée en 2012 dans un régime de croissance ralentie. Cette croissance faible a pour conséquence une baisse des recettes fiscales et des finances publiques qui sont sous tension. Sur le plan sectoriel, les évolutions sont globalement peu favorables notamment dans les secteurs du BTP et du nickel. Toutefois, l’activité bancaire et financière est restée soutenue.

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