Le Schéma de Transition Energétique (STENC) a été créé en 2016 et définit la stratégie énergétique du pays. Cette première version a permis d’augmenter sensiblement la part des énergies renouvelables, notamment avec le développement de la filière photovoltaïque (56 fermes photovoltaïques autorisées depuis 2016, pour une puissance totale de 197 MWc). Toutefois, le mix énergétique électrique reste significativement carboné en raison du secteur métallurgique qui utilise les énergies fossiles (à 80 %) et les gaz à effet de serre ont augmenté en volume.

Ainsi, lors de la table ronde organisée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, les ambitions du schéma 2.0 à l’horizon 2030 ont été révisées de la manière suivante :

-  Verdir l’industrie minière et métallurgique : un taux de pénétration de minimum 50 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique métallurgique ;

-  Développer la mobilité décarbonée : au moins 18 500 véhicules 100 % électriques en circulation et 50 % des nouvelles ventes de véhicules ;

-  Accélérer la transition énergétique du territoire et de l’industrie calédonienne : une baisse de 30 % minimum de la consommation énergétique du secteur résidentiel et tertiaire par rapport à 2019.

L’objectif global est de diminuer d’au moins 70 % les gaz à effet de serre d’ici 2035 et d’atteindre l’autonomie énergétique en Nouvelle Calédonie.

Sources : D.C., Nouvelle-Calédonie : Vers un nouveau schéma de transition énergétique, 13.06.2022, Outremers 360, Dossier de presse du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, 03.06.2022