En Nouvelle-Calédonie, le poids de l’économie verte est encore limité mais les enjeux et le potentiel sont considérables et sont dans une large mesure identifiés. Le schéma pour la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie (STENC) adopté en 2016 vise des objectifs ambitieux, avec notamment 100 % de la distribution publique d’électricité issue des énergies renouvelables d’ici 2025. Dans cette optique de nombreux projets sont en cours, avec une filière photovoltaïque particulièrement dynamique ces dernières années (même si l’hydraulique reste la principale source d’énergie renouvelable).
En parallèle, la Nouvelle-Calédonie poursuit son rattrapage en matière de gestion des déchets et d’assainissement. Une prise de conscience récente des carences importantes du territoire se traduit par des investissements importants pour les provinces, sources de coûts mais aussi vecteurs potentiels de développement économique, à travers l’émergence de filières de valorisation énergétique ou à responsabilité élargie des producteurs (REP).
Par ailleurs, l’exceptionnel écosystème de la Nouvelle-Calédonie et l’étendue de ses richesses naturelles maritimes et terrestres, offrent un potentiel de création de richesse notable pour de nombreux secteurs. Afin d’assoir un moteur de croissance durable et vertueux, la protection de ce patrimoine est nécessaire et induit également des investissements et le développement de nouvelles activités.

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