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Mars 2020

27 03 20
La crise du coronavirus frappe durement le secteur aérien
La crise du coronavirus frappe durement le secteur aérien

Alors que, progressivement, les pays de la zone pacifique mettent en place des mesures d’isolement afin d’endiguer la propagation du Covid-19 (les Mariannes du Nord, les Marshall, les Salomon, le Vanuatu, les îles Cook, Tonga Tuvalu, Tokelau, Niue, Nauru, les Palaos et la Micronésie tandis que l’Australie et la Nouvelle-Zélande interdisent l’entrée des non résidents), le secteur du transport aérien doit faire face à un ralentissement sans précédent de son activité. Certaines compagnies aériennes sont d’ores et déjà en grande difficulté :
• Air New Zealand, a réduit 80 % de ses vols longs courrier et va être soutenu par l’état sous la forme d’un prêt de 57 milliards XPF. Un tiers de ses effectifs serait menacé ;
• Qantas enregistre de lourdes pertes (estimées entre 100 et 150 millions de dollars australiens sur son bénéfice opérationnel 2019-2020) et est également contraint de supprimer un quart de ses vols internationaux pour les 6 prochains mois induisant également une immobilisation d’une partie de sa flotte.

27 03 20
Accélération du dispositif de refinancement de l’IEOM auprès des banques de la zone monétaire FCFP
Accélération du dispositif de refinancement de l’IEOM auprès des banques de la zone monétaire (...)

Le Conseil de surveillance de l’IEOM a décidé le 17 décembre 2019 de mettre en place une ligne de refinancement à 6 mois (LR6) dans le cadre d’une enveloppe globale de 25 milliards de XPF. Ce dispositif répondait aux engagements pris par l’Etat lors du dernier comité des signataires sur une augmentation de 17 milliards XPF de la capacité de refinancement de l’IEOM auprès des banques de Nouvelle-Calédonie.
Un premier appel d’offres a été lancé en décembre 2019 qui a permis d’allouer 7,3 milliards aux banques calédoniennes. Dans le contexte actuel, l’IEOM a ouvert dès le lundi 23 mars 2020 un second appel d’offres afin d’atteindre l’enveloppe globale annoncée. De plus, pour permettre aux établissements de crédit de mobiliser plus facilement le collatéral éligible, la contrainte portant sur une durée résiduelle au plus égale à 7 ans pour les créances admises en garantie du dispositif a été levée pour l’accès à la LR6.