En raison de la crise de la Covid-19, l’économie néo-zélandaise se contracte de 2,9 % en 2020, soit la baisse la plus importante jamais enregistrée. En effet, l’économie a ralenti en fin d’année, du fait de l’absence de voyageurs internationaux qui a commencé à peser sur les commerces du pays. Le secteur de la construction est le principal contributeur au recul du PIB ( 7,3 % sur l’année), suivi des services tels que l’hébergement, la restauration et le commerce (-5,0 %). En parallèle, la consommation des ménages a diminué de 1,7 % sur l’année.
En 2020, environ 25 000 personnes (en provenance d’autres Etats) ont migré sur la Gold Coast située dans l’Etat du Queensland, entrainant une forte demande de logements et une hausse des prix (+2,6 % en février 2021). Selon le rapport des activités de développement de la ville, 1 208 demandes de permis de construire d’immeubles ont été déposées à la fin de l’année 2020. Cette croissance s’explique notamment par des taux d’intérêts très bas. Le gouvernement du Queensland doit ainsi faire l’inventaire des espaces à développer, tout en s’assurant de conserver un équilibre avec les résidents actuels, l’espace communautaire et les espaces verts.
https://www.lnc.nc/article/pacifique/consommation/boom-de-l-immobilier-sur-la-gold-coast
En 2020, le PIB du Japon s’effondre de 4,8 %, une première depuis 2009. Les exportations, la consommation des ménages et les investissements non résidentiels des entreprises ont toutefois contribué à un regain de croissance en fin d’année 2020. Cette reprise risque d’être de courte durée, car le gouvernement japonais a remis en place un état d’urgence en ce début d’année 2021 à la suite d’une forte recrudescence des cas de coronavirus.
La note révèle que l’indicateur du climat des affaires (ICA), après s’être redressé à la suite du confinement de mars-avril 2020, perd 5,0 points au 4e trimestre 2020. Il s’établit à 84,8 points, soit un niveau relativement faible, sensiblement en dessous de sa moyenne de longue période et de sa moyenne pré-crise covid pour l’année 2019. Ce retournement s’explique en grande partie par les tensions diverses consécutives à la vente de l’usine du Sud qui ont impacté l’économie du pays.
Lire la publication sur le site ieom.fr : Tendances conjoncturelles 4e trimestre 2020
Pour les entreprises, les taux moyens sont globalement en baisse au 4e trimestre. Dans le même temps, les taux des crédits aux particuliers sont marqués par une légère remontée du taux moyen des crédits à l’habitat après 6 ans de baisse tendancielle.
Au 4e trimestre 2020, la production de crédits (hors découvert) est en progression, tirée par le rebond des crédits à l’habitat aux particuliers et par les prêts garantis par l’Etat octroyés aux entreprises. En cumul annuel, elle enregistre également une nette progression.
Lire les publications sur le site ieom.fr : Taux des crédits aux entreprises et Taux des crédits aux particuliers et Production de crédits au 4e trimestre 2020
Cette étude révèle de quelle manière la crise sanitaire de la COVID-19 et les mesures de soutien mises en œuvre (chômage partiel, report de cotisations, report d’échéances, PGE) ont des répercussions sur la situation financière des ménages et des entreprises à travers l’évolution de leurs dépôts et de leur endettement. La fin de l’année 2020 est marquée par une hausse de l’épargne des ménages et des entreprises.
Lire la publication sur le site ieom.fr : Impact de la crise de la Covid-19 sur l’épargne et l’endettement des ménages à fin décembre 2020
