La Polynésie injecte, selon les années, entre 1 et 2 milliards Fcfp pour préserver l’activité. Subventionnée par la collectivité qui fixe les prix, la valeur d’achat du coprah (chair de coco utilisée pour produire de l’huile), est passée de 140 à 145 XPF soit un prix deux fois supérieur à celui du marché mondial. L’objectif est de soutenir la filière et de maintenir les populations dans leurs îles. Près de 30 000 personnes vivent de cette culture en Polynésie française, qui est la première filière agricole locale, que ça soit en valeur, en nombre d’actifs ou en surface. Depuis la crise sanitaire, la coprah culture est un des principaux moyens de subsistance des îles et des atolls, ainsi qu’un moteur essentiel de désenclavement.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes