Malgré les demandes de report du référendum par les indépendantistes, le haut-commissaire Patrice Faure a confirmé sa tenue au 12 décembre 2021. Afin de sécuriser ce troisième scrutin, d’importants renforts de sécurité ont été déployés sur le territoire depuis le mois d’octobre (2000 policiers, gendarmes et militaires, +160 véhicules dont 30 engins blindés, matériel d’information et de communication, de protection individuelle …).
https://www.lnc.nc/article-direct/politique/referendum/covid/nouvelle-caledonie/le-haut-commissaire-annonce-le-maintien-du-referendum-au-12-decembre
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/du-renfort-pour-assurer-la-securite-autour-du-referendum-1135291.html
Grâce à une evolution sanitaire plutôt favorable, un confinement adapté allégé est mis en place depuis le 15 novembre (jusqu’au dimanche 28 novembre). Il permet à la population de se déplacer sans restrictions de temps et de distance. Le couvre-feu (de 23h à 5h du matin), le port du masque ainsi que le respect des gestes barrières restent néanmoins d’actualité et les rassemblements sont circonscrits à 30 personnes. Par ailleurs, l’accès à certains lieux ou activités (restaurants, bars, hébergement, nakamals, cinémas, installations sportives, transports en communs…) est soumis à la présentation d’un pass sanitaire valide (carnet de vaccination ou QR code attestant d’un schéma vaccinal complet ou d’un test PCR/antigénique négatif de moins de 72 heures ou d’un certificat de test positf datant de plus de 11 jours). À partir du 6 décembre, seul un pass sanitaire doté d’un QR code sera considéré comme valide.
En outre, l’abandon de la stratégie du covid-free, a conduit les autorités (gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et Haut-Commissariat) à lever les motifs impérieux jusqu’ici nécessaire pour entrer en Nouvelle-Calédonie. À ce stade, les vols internationaux réguliers de passagers restent toutefois limités au moins jusqu’au 31 décembre 2021 et les entrées sur le territoire sont conditionnées au respect des règles suivantes :
• Etre vacciné (Vaccin Janssen, Moderna, pfizer, AstraZeneca) ;
• Disposer d’une attestation de voyage délivrée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ;
• Etre dépisté négatif au départ ;
• S’isoler 7 jours à l’arrivée ;
• Effectuer un test de dépistage à la sortie de l’isolement.
Également, les liaisons aériennes et maritimes à destination les îles loyauté et l’île des pins, qui étaient interrompues depuis octobre, reprennent progressivement.
https://gouv.nc/coronavirus
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/air-caledonie-annonce-la-reprise-de-ses-vols-vers-mare-1160788.html
https://www.lnc.nc/article/transports/iles/lifou/reprise-des-vols-ce-vendredi
Le ralentissement du marché de l’immobilier amorcé en 2019, s’est jugulé en 2020. En effet, malgré l’arrivée du Covid-19 sur le territoire, les incertitudes institutionnelles liées au deuxième référendum d’autodétermination en 2020 et les tensions sociales liées au choix du repreneur de l’usine du sud, le nombre de transactions reste stable en 2020. Le montant global des ventes est même en légère hausse par rapport à 2019. Toutefois, le secteur reste fragile, comme le montre l’atonie du marché du neuf (94% des ventes enregistrées concernent l’ancien). Un certain attentisme, dans un contexte d’incertitudes, prédomine toujours en toile de fond de cette stabilisation globale (liée à des achats de primo accédants, principalement dans l’ancien).
https://www.isee.nc/societe/consommation-conditions-de-vie/logement-deplacements
L’institut de la statistique et des études économiques vient de publier son point de conjoncture du 2e trimestre portant sur l’emploi. Il en ressort que l’emploi salarié privé repart à la hausse par rapport au 1er trimestre 2021 (+2,3 %, CVS) en lien avec la reprise de l’activité post-confinement. Tous les secteurs bénéficient de cette amélioration. L’emploi progresse de 3,1 % dans les services, +1,8 % dans l’agriculture, +1,7 % dans l’industrie et le commerce et +0,9 % dans la construction. Au total, l’emploi salarié privé atteint ainsi 65 960 salariés, soit un niveau supérieur à ce qu’il était au 2e trimestre 2019 (avant la crise covid).
En outre, de nature à stimuler le marché de l’emploi, la société Prony Resources (qui exploite le complexe hydrométallurgique du sud) a annoncé le lancement d’une campagne de recrutement de 200 personnes en CDI qui se répartiront sur la mine, l’usine de filtration de LUCY, la maintenance et le port.
https://www.isee.nc/emploi-revenus/emploi-conditions-de-travail/emploi-chomage
https://www.lnc.nc/article-direct/mines/nickel/economie/nouvelle-caledonie/prony-resources-lance-une-campagne-de-recrutement-de-200-emplois-locaux
Le choix du remplacement de la centrale de la SLN (alimentée au fuel lourd et mise en service en 1970-1972) est de nouveau discuté avec des enjeux importants en termes de transition énergétique, de coût de la ressource pour la SLN mais aussi de montage financier. Ce changement est à l’étude depuis plusieurs années, l’autorisation d’exploiter l’installation actuelle prenant fin en 2025 (après plusieurs prorogations de la date initiale).
Ainsi, quatre projets sont en cours de réflexion :
– Projet de la société NCE : une centrale au gaz sur barges flottantes qui supporteraient la création et le stockage du gaz
– Projet d’Enercal (Prony 2.0) : fermer la centrale électrique de Prony Energies au charbon, installer des moteurs à gaz, à termes convertibles à l’hydrogène ou retirés au fur et à mesure de la croissance des énergies renouvelables avec stockage
– Deux sociétés privées ont fait des propositions basées sur des panneaux photovoltaïques et un système de stockage batterie
https://outremers360.com/bassin-pacifique-appli/nouvelle-caledonie-les-enjeux-du-remplacement-de-la-centrale-thermique-de-la-sln-a-doniambo
https://www.lnc.nc/article/economie/gros-plan/nouvelle-caledonie/gros-plan-la-centrale-de-la-sln-a-la-croisee-des-chemins
La TGC, créée en 2017 et entrée en vigueur en octobre 2018, ne génère pas les rendements attendus, soit 51 milliards XPF. En effet, en 2019 et en 2020, les recettes se sont élevées à 43 milliards XPF par an.
Aujourd’hui, la taxe comprend quatre taux (3% pour les produits locaux, 6% pour les services, 22% pour l’alcool, les boissons sucrées et les produits de luxe, et 11 % pour les autres produits) et le gouvernement envisage de passer à trois taux :
– Un taux « réduit entre 3 et 5% » appliqué à des biens (alimentation, carburant, électricité…) et à certains services (transport, traitement des déchets…)
– Un taux « intermédiaire de 11% » pour les services en général et pour les livraisons d’immeubles neufs et terrains à bâtir
– Un taux « normal entre 15 et 17% » pour tous les biens (qu’ils soient produits localement ou importés)
Il convient de préciser que les taxes relatives au tabac et à l’alcool seraient adaptées.
Enfin, les conditions d’exemption (chiffre d’affaires par exemple) de TGC seraient réévaluées afin de réduire le nombre d’entreprises dispensées de TGC (9000 entreprises à ce jour).