Résumé de l’étude

Les fonds souverains se sont multipliés durant la seconde moitié des années 2000, d’une part en raison des excédents commerciaux records de certains pays asiatiques, d’autre part à la faveur du boom des cours des matières premières. Dans ce contexte, la Nouvelle-Calédonie qui compte parmi les plus importants pays exportateurs de nickel, aurait-elle intérêt à créer elle-aussi un tel fonds ?

L’étude tente d’apporter quelques éléments de réponse. Pour ce faire, elle rappelle les objectifs macroéconomiques des fonds souverains et les écueils qu’ils permettent d’éviter à des pays dont les économies sont nettement dépendantes de l’exportation de matières premières.

Elle retrace les expériences étrangères en matière de fonds souverain -organisation institutionnelle, règles de fonctionnement, difficultés rencontrées tant politiques que techniques.

Dans une partie consacrée au cas de la Nouvelle-Calédonie, sont étudiés les éventuels besoins de stabilisation que nécessite une économie dépendante du nickel ainsi que les possibles risques macroéconomiques encourus avec la mise en service des deux nouvelles usines. Enfin l’étude examine les ressources budgétaires dont disposerait la Nouvelle-Calédonie pour créer un fonds souverain, en les comparant à celles de pays étrangers ayant mis en place un tel fonds.

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