Avec la crevette bleue, la Nouvelle-Calédonie dispose d’un produit original qu’elle a réussi au fil des années à positionner localement comme un produit du quotidien et à l’exportation sur le segment des produits de luxe. Cette stratégie de positionnement haut de gamme à l’export, notamment au Japon, a permis une augmentation régulière des prix, même si le marché local reste le premier marché et le plus rémunérateur.
Cette filière mobilise un grand nombre d’acteurs : quatre écloseries, deux provendiers, dix-huit fermes de grossissement et deux ateliers de conditionnement. Le nombre important d’acteurs et leur répartition homogène sur le territoire peuvent être vus comme une force. En effet, un des principaux risques de toute filière d’élevage est le risque sanitaire qui peut entrainer la perte totale de la production. Si ce morcellement limite les économies d’échelle et la rentabilité, il lui assure une bonne résilience.

La crevette bleue de Nouvelle-Calédonie : un produit de luxe bientôt rentable ?

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