Documents appelés à servir de référence pendant un laps de temps assez long (au moins un an).
On y trouve notamment les Panoramas et les Notes de synthèse annuelles de la Nouvelle-Calédonie.
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La population continue d’augmenter régulièrement, mais à un rythme légèrement moins soutenu (+1,7 % en moyenne annuelle entre 1996 et 2009 contre +2,4 % entre 1983 et 1996). Cependant, l’indice de fécondité recule, passant de 3,2 enfants par femme en 1990 à 2,2 en 2007. La moitié de la population a moins de 30 ans. Les deux tiers de la population résident dans l’agglomération nouméenne, où l’accroissement annuel moyen a atteint 2,4 % entre 1996 et (...)
Comme en 2009, l’économie calédonienne est demeurée bien orientée, profitant de la reprise vigoureuse de la demande dans les pays émergents -se traduisant notamment par un niveau élevé des cours du nickel- et d’une demande intérieure soutenue du fait non seulement des grands travaux en cours mais aussi d’une consommation et d’un investissement des ménages dynamiques.
Les soldes des transactions courantes des deux Collectivités se sont nettement redressés en 2009 (+36 Mds de F CFP en Nouvelle-Calédonie ; près de +22 Mds de F CFP en Polynésie française). L’allègement de la facture énergétique, consécutif au recul des prix des carburants, explique en partie cette évolution. Le ralentissement de l’activité économique au sein des deux géographies a également contribué à l’amélioration des comptes courants (moindres importations de biens de consommation et de biens (...)
Sur les dix dernières années, la croissance de l’économie calédonienne a été particulièrement soutenue. Cette croissance, beaucoup plus régulière que par le passé a, de plus, été non inflationniste. Elle s’est accompagnée d’une diminution du poids relatif du secteur public. En dix ans, l’investissement est passé de 81 milliards de F CFP à 297 milliards de F CFP soit 39 % du PIB.
L’année 2009 aura été celle du redémarrage progressif de l’activité mondiale, qui s’est précisé et consolidé tout au long de l’année, grâce à l’amélioration des conditions financières et aux plans de relance mis en œuvre. Le rebond de la demande des pays émergents au second trimestre a permis au commerce mondial de redémarrer
après deux trimestres de chute. L’inflation s’est inscrite dans une tendance baissière sous l’effet d’une moindre demande et d’une hausse du chômage. Ce retour de la croissance s’effectue de (...)