Les soldes des transactions courantes des deux Collectivités ont été affectés par la crise mondiale, mais par des canaux différents. La Nouvelle-Calédonie a connu un déficit courant historiquement élevé, qui s’est établi à -106 Mds de F CFP après -23 Mds de F CFP un an plus tôt. Cette détérioration est entièrement imputable aux échanges de biens, en particulier aux exportations de nickel. En Polynésie française, un déficit courant plus modeste, de -5 Mds de F CFP, a été enregistré, après quatre années consécutives d’excédent. L’alourdissement de la facture pétrolière et l’érosion de l’excédent des transports aériens et des voyages expliquent en grande partie
cette évolution.