La Nouvelle-Calédonie présente un déficit structurel de sa balance des transactions courantes, qui s’établit à 25,5 milliards XPF en 2020, soit un niveau qui a déjà été plus faible par le passé mais moins important que la moyenne des cinq dernières années (40,0 milliards XPF) et surtout que son plus haut atteint en 2012 à 173,1 milliards XPF (en lien avec la construction des usines du Sud et du Nord (hausse des importations de biens d’équipements, de construction, de recherches…).
En 2020, l’amélioration du déficit du compte des transactions courantes provient essentiellement de la diminution du déficit commercial de biens et dans une moindre mesure, du déficit des échanges de services.

Le compte financier souligne l’arrivée nette de capitaux à hauteur de 22,5 milliards XPF (après 68,2 milliards XPF en 2019). Une diminution sur l’année qui provient d’une part des investissements directs à l’étranger (IDE) entrants, avec des flux de trésorerie au bénéfice des métallurgistes importants, mais plus modestes. D’autre part, les opérations de dépôt et de crédit vis-à-vis de l’extérieur de la part du système bancaire et des administrations publiques sont impactées par le changement de dimension de la politique monétaire mise en place par l’IEOM depuis fin 2019, et le prêt AFD garanti par l’État afin de financer la crise sanitaire.

Le rapport intégral

Le support de présentation et une vidéo " La balance des paiements 2020 de la Nouvelle-Calédonie en 5’ "
https://youtu.be/88d8iAC940s