Le taux moyen des découverts se contracte de 20 points de base (pb) pour passer sous la barre des 2 %. La remontée du taux moyen des crédits de trésorerie échéancés se poursuit, 1,98 % après 1,65 % le trimestre précédent, à mesure que le poids des prêts garantis par l’État, soumis à des taux « hors marché », diminue. Il se rapproche ainsi de son niveau d’avant crise (2,07 % au 1er trimestre 2020). Le taux moyen des crédits à l’équipement repart à la hausse pour atteindre 2,09%. D’un montant moyen de 55 (...)
Le taux moyen des découverts recule de 28 points de base (pb) pour s’établir à 9,69 %. Le taux moyen des prêts personnels et celui des crédits à l’habitat sont relativement stables, à respectivement 4,34 % (-2 pb) et 1,84 % (-1 pb). Les conditions débitrices appliquées en Polynésie française restent légèrement supérieures à celles de la Nouvelle-Calédonie, mais moins favorables que celles de la France (...)
Au troisième trimestre 2021, la production de crédit hors découvert, 35,9 milliards de F CFP se replie de 30 % en glissement annuel. En cumul sur 9 mois, elle atteint 95,5 milliards de F CFP, soit 31 % en moins qu’à la même période en 2020.
La production de crédit aux particuliers, 18 milliards de F CFP au troisième trimestre, poursuit sa hausse, mais à un rythme moins soutenu qu’au deuxième trimestre (+7,4 % sur un an après +32,6 %).
La production de crédit aux sociétés non financières, 17 milliards (...)
La lettre de l’IEOM - Polynésie française - Novembre 2021
La masse monétaire progresse légèrement en septembre (+0,2 %). Les comptes sur livret augmentent de 0,3 %, mais les dépôts à vue et les dépôts à terme s’inscrivent en repli de 0,1 %.
L’encours global des crédits croît de 0,5 % sur le mois, porté par les principales catégories de crédits. Les créances douteuses brutes, quant à elles, se contractent de 1,2 %.
En septembre, l’encours des lignes de refinancement proposées par l’IEOM s’élève à 49 milliards de F CFP.
Au terme du premier semestre 2021, les effets de la crise Covid-19 sont encore perceptibles sur l’activité bancaire polynésienne, surtout en matière de collecte des dépôts, toujours soutenue sur la période sous revue. La cession par les banques locales de leurs créances non performantes à des organismes de recouvrement contribue à améliorer le taux de créances douteuses à 3,5 % (-1,1 pt sur un an).
