La lettre de l’IEOM - Polynésie française - Octobre 2020
Résultat des incertitudes quant à l’évolution de la situation économique, les dépôts à vue ont augmenté de 27,5 % en glissement annuel alors que les dépôts à terme se sont contractés de 15,1 %.
La mise en place du dispositif de Prêt garanti par l’État a conduit à une augmentation de 49,6 % de l’encours des crédits de trésorerie en août par rapport à l’année précédente. Sur la même période, celui des crédits à l’habitat a progressé de 8 %, induisant un accroissement du concours des banques locales à l’économie de (...)
L’IEOM publie ce jour une note sur « La situation financière des ménages et des entreprises » à fin août 2020 afin d’estimer l’impact de la crise de la Covid-19 sur la situation financière des agents économiques polynésiens.
Avec l’accélération de la circulation du virus en Polynésie française, les pouvoirs publics tentent de trouver un compromis entre la nécessité de contraintes sanitaires et le maintien de l’activité économique. Sa principale composante demeure la consommation des ménages, en l’absence (...)
Mis en place au premier semestre 2009 à la demande de la Ministre chargée de l’économie, l’Observatoire des tarifs bancaires dans la zone d’intervention de l’IEOM a vu sa création entérinée par la loi n° 2010-1279 du 22 octobre 2010 de régulation bancaire et financière. Son statut est codifié à l’article L. 712-5-1 du Code monétaire et financier : « Il est créé au sein de l’Institut d’émission d’outre-mer un observatoire des tarifs bancaires chargé d’étudier les questions relatives aux tarifs bancaires (...)
Interrogés à la fin du deuxième trimestre, les chefs d’entreprise ultramarins anticipent une baisse de 15 % de leur CA pour 2020. Le rebond attendu d’ici la fin d’année pourrait être d’ampleur limitée du fait de l’absence de reprise dans certains secteurs, comme le tourisme.
Afin d’apprécier l’impact du confinement sur les entreprises ultramarines, les agences de l’IEDOM et de l’IEOM ont mené une enquête auprès d’un millier d’entrepreneurs sur l’activité de leur entreprise au cours du deuxième trimestre. (...)
Dans un contexte de pandémie de Covid-19, l’activité bancaire polynésienne est marquée par un accroissement conjoint des crédits et des dépôts, découlant pour une large part de la mise en place du dispositif de prêt garanti par l’État au profit des entreprises.
Le taux de créances douteuses poursuit son repli pour s’établir à 4,6 % (-0,6 pt sur un an). La masse monétaire atteint 559 milliards de F CFP tandis que la position extérieure nette des banques locales est excédentaire de 29 milliards de F CFP, bien qu’en recul (-47,3 %).