Dans un contexte de pandémie de Covid-19, l’activité bancaire polynésienne est marquée par un accroissement conjoint des crédits et des dépôts, découlant pour une large part de la mise en place du dispositif de prêt garanti par l’État au profit des entreprises.
Le taux de créances douteuses poursuit son repli pour s’établir à 4,6 % (-0,6 pt sur un an). La masse monétaire atteint 559 milliards de F CFP tandis que la position extérieure nette des banques locales est excédentaire de 29 milliards de F CFP, bien qu’en recul (-47,3 %).
La lettre de l’IEOM - Polynésie française - Septembre 2020
Résultat des incertitudes quant à l’évolution de la situation économique, les dépôts à vue ont augmenté de 27,5 % en glissement annuel alors que les dépôts à terme se sont contractés de 15,1 %.
L’IEOM publie ce jour une note sur « La situation financière des ménages et des entreprises » à fin juillet 2020 afin d’estimer l’impact de la crise de la Covid-19 sur la situation financière des agents économiques polynésiens.
En juillet, on assiste à la reprise des vols commerciaux et au retour des touristes, quoique peu nombreux. C’est surtout la demande interne, soutenue par les différents dispositifs publics (revenus de substitution pour les salariés et les patentés, reports d’échéances, prêts garantis pour les entreprises), qui affiche son dynamisme.
L’huître à lèvres noires (pinctada margaritifera) est convoitée depuis plusieurs siècles pour la beauté de sa nacre et pour la qualité de ses perles fines. Il faut attendre les années 1960 et l’importation des techniques de greffe depuis le Japon pour que le prélèvement dans les milieux naturels soit remplacé par un processus d’élevage qui a permis de maîtriser le cycle de production de la perle noire de Polynésie française et d’augmenter significativement les volumes (...)