Grâce à une maîtrise rapide de l’épidémie qui a permis un confinement court, la Nouvelle-Zélande constate une légère baisse du taux de chômage, 4 % au deuxième trimestre contre 4,2 % au trimestre précédent. Illustrant la résistance de l’économie locale, cette évolution s’explique également par la sortie du marché du travail de 37 000 personnes qui, pour la plupart, ne sont plus à la recherche active d’un emploi.
La fragilité de la situation se révèle en outre à travers la sous-utilisation, qui augmente de 1,8 point et atteint 12 %. Cet indicateur, qui mesure la part des travailleurs effectuant moins d’heures qu’ils ne le souhaiteraient, témoigne de l’impact négatif de la crise actuelle.