Le passage du cyclone Gabrielle en Nouvelle-Zélande entre le 12 et le 16 février a causé des dégâts matériels et humains considérables, notamment sur la côte Est et l’île du Nord. L’État d’urgence a été déclaré et le cyclone est désormais considéré comme l’une des pires catastrophes de l’histoire du pays.
Au moins onze personnes sont décédées et des milliers demeurent injoignables du fait de perturbations dans l’approvisionnement en électricité qui ont impacté fortement les communications internet et téléphoniques. Les inondations et la destruction d’une partie du réseau routier rendent par ailleurs difficile l’accès des secours aux régions rurales isolées.
Avec des dégâts estimés à 13,5 milliards de dollars néo-zélandais (soit 8,42 milliards de dollars américains) par le ministre des Finances néo-zélandais, il s’agit du cyclone tropical ayant provoqué les dégâts les plus coûteux jamais enregistrés dans l’hémisphère sud.