Le 13 octobre, le Conseil économique, social et culturel (CESC) s’est unanimement prononcé en faveur du projet de Loi du Pays portant réforme du secteur de la perle. Celle-ci a pour objectif de développer la différenciation et la revalorisation de la perle de Tahiti à l’international, ainsi que de conforter la structuration du secteur.

Le texte, élaboré conjointement par le gouvernement et les professionnels, prévoit la mise en place de cartes professionnelles recensant les perliculteurs. Il propose la création d’un conseil de la perliculture, composé de membres de la profession et du gouvernement, chargé d’instaurer un quota annuel global de production, décliné par île et contrôlé par la Direction des ressources marines et minières (DRMM). Enfin, il souhaite transférer aux perliculteurs le libre-choix des produits à commercialiser, via des contrôles de qualité devenus facultatifs. Ainsi, la vente des produits actuellement considérés comme des rebuts sera autorisée. , tout en permettant la mise en place de certifications de qualité pour les producteurs souhaitant en faire un atout commercial.

Le projet de Loi doit prochainement être soumis à l’approbation de l’Assemblée du Pays pour une entrée en vigueur en 2017.