L’IEOM établit annuellement la balance des paiements de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française.
L’Institut collecte des données, élabore et publie des statistiques sur la balance des paiements.
Ce document annuel, présente les tableaux de la balance des paiements de chacune de ces collectivités sur trois exercices consécutifs, accompagnés des commentaires correspondants.
La balance des paiements retrace les échanges économiques et financiers entre la Nouvelle-Calédonie et le reste du monde. L’équilibre global de la balance des paiements montre que la Nouvelle-Calédonie présente en 2022 un besoin de financement structurel lié au déficit de sa balance courante. Ce besoin de financement est en partie compensé par les versements publics et par les investissements directs entrants.
Le rapport intégral
Le communiqué de (...)
La balance des paiements, qui retrace les échanges économiques et financiers entre la Nouvelle-Calédonie et le reste du monde, a reflété en 2021 une situation marquée par la crise de la Covid-19. L’exceptionnel dispositif de soutien qui a été déployé par l’ensemble des acteurs publics et privés durant cette période a permis d’atténuer la crise. Pour autant, le rebond post pandémique de 2021 observé en France hexagonale (+7 %) ou dans le monde (+6,1 %) n’a pas été ressenti en Nouvelle-Calédonie où le Produit (...)
La Nouvelle-Calédonie présente un déficit structurel de sa balance des transactions courantes, qui s’établit à 25,5 milliards XPF en 2020, soit un niveau qui a déjà été plus faible par le passé mais moins important que la moyenne des cinq dernières années (40,0 milliards XPF) et surtout que son plus haut atteint en 2012 à 173,1 milliards XPF (en lien avec la construction des usines du Sud et du Nord (hausse des importations de biens d’équipements, de construction, de recherches…). En 2020, (...)
La Nouvelle-Calédonie présente un déficit important et structurel de sa balance des transactions courantes (-77 milliards XPF). Ce déficit double quasiment sur l’année (-40 milliards XPF en 2018). Cette dégradation provient principalement de l’augmentation du déficit commercial et dans une moindre mesure, du déficit des échanges de services.
Le déficit commercial (biens et services) s’établit à 161 milliards XPF, en hausse de 41 milliards XPF par rapport à 2018. Concernant les biens, les exportations se (...)