L’économie polynésienne, toujours fragile et sans véritable souffle, n’a pu retrouver en 2013 le chemin de la croissance. L’élection au printemps d’une nouvelle majorité stable à la tête du territoire et les premières mesures de redressement financier qui ont été prises auront cependant permis un retour limité de la confiance.
Le climat des affaires s’améliore et l’investissement se redresse, mais ils restent tous deux à des niveaux encore insuffisants pour relancer l’activité. Les ménages, durement affectés par les années de crise et les difficultés persistantes du marché du travail, n’ont pas retrouvé le chemin de la consommation, restée atone en dépit d’une inflation modérée.

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