Au premier semestre 2024, le rythme de progression de l’encours des crédits est plus soutenu que celui de la collecte de dépôts. La sinistralité demeure contenue, le taux de créances douteuses brutes se stabilisant à 2,8 %, comme au premier semestre 2023.
La masse monétaire M3 s’établit à 720 milliards de F CFP au 30 juin 2024, confortée par l’apport des dépôts à terme. La place bancaire polynésienne dispose toujours de liquidités excédentaires, illustrées par une position extérieure nette (…)
En 2023, la bonne tenue de l’économie polynésienne s’accompagne d’une accélération de l’activité de crédit des banques de la place par rapport à l’année précédente. La collecte des dépôts s’est pour sa part maintenue, à la faveur d’un afflux vers les dépôts à terme dont la rémunération a été tirée par la remontée des taux du marché. La sinistralité du portefeuille de prêts s’améliore avec un taux de créances douteuses brutes de 2,6 % (contre 3 % à fin décembre 2022).
La masse monétaire M3, (…)
Sur la première moitié de l’exercice, la collecte des dépôts ralentit alors que l’activité de crédit des banques de la place est soutenue par le dynamisme de l’économie.
L’encours sain des crédits du système bancaire local, 651 milliards de F CFP à fin juin 2023, progresse plus rapidement qu’en juin 2022 : +6,5 % en rythme annuel, après +5,7 % un an plus tôt.
Les dépôts collectés par les établissements financiers installés localement, 785,8 milliards de F CFP à fin juin 2023, ont un (…)
À l’issue du dernier trimestre 2021, l’impact de la crise de la Covid-19 sur l’activité bancaire polynésienne est moins significatif qu’en 2020, et ce, malgré une résurgence de l’épidémie au troisième trimestre ayant nécessité des mesures de restriction des déplacements.
À fin septembre 2021, l’activité bancaire polynésienne se caractérise par un net ralentissement de la progression de l’encours des crédits sains des banques locales sensiblement (+5 % sur un an après +14,8 % en septembre 2020). Cette évolution s’explique par la moindre hausse des crédits d’exploitation (+5,5 % après +53,8 %), la majorité des prêts garantis par l’État aux entreprises ayant été accordés en 2020.
Au terme du premier semestre 2021, les effets de la crise Covid-19 sont encore perceptibles sur l’activité bancaire polynésienne, surtout en matière de collecte des dépôts, toujours soutenue sur la période sous revue. La cession par les banques locales de leurs créances non performantes à des organismes de recouvrement contribue à améliorer le taux de créances douteuses à 3,5 % (-1,1 pt sur un an).