Le peuplement de Wallis-et-Futuna est issu de la migration des Austronésiens qui colonisèrent vers 1 500 av. J.-C. une partie de la Mélanésie et la Polynésie occidentale. Les Tongiens prirent possession de l’ile d’Uvea au XVème siècle, tandis que les Samoans s’imposèrent à Futuna au XVIIème siècle. En 1616, Futuna et Alofi furent découvertes par les navigateurs néerlandais Jacob Le Maire et Willem Schouten, qui les baptisèrent « les îles Horn ». Uvea fut à son tour découverte, en 1767, par le navigateur anglais Samuel Wallis qui donna son nom à l’île. La présence européenne s’intensifia avec l’implantation en 1837 de missionnaires maristes chargés d’évangéliser l’archipel. Une demande de protectorat français émanant de la reine Amelia fut ensuite ratifiée en 1887 pour Wallis et Futuna séparément, puis en 1888 pour le protectorat unifié des deux îles. En 1942, Wallis fut utilisée comme base arrière par les États-Unis pour répondre à l’avancée des troupes japonaises dans le Pacifique. 6 000 soldats s’installèrent sur l’ile qui connut alors une période d’abondance. L’après-guerre fut marquée par la crise économique et l’instabilité politique. En 1959, la population de l’archipel adopta par référendum le statut de Territoire d’outre-mer. La loi n° 61-814 du 29 juillet 1961 fixa le statut du Territoire, qui a peu évolué depuis.

Panorama de Wallis-et-Futuna 2020