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Informations économiques et financières

07 01 20
Changer d’ère : réchauffement climatique et finance
Changer d’ère : réchauffement climatique et finance

Discours de François VILLEROY DE GALHAU prononcé lors de la conférence « Changer d’ère : réchauffement climatique et finance » à Paris, le 13 décembre 2019.

Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs,
Merci à tous pour votre présence et bienvenue dans notre bel auditorium. Je suis partagé entre la satisfaction et la préoccupation. Satisfaction car je suis très heureux que nous ayons pu monter le programme si riche et original de cette conférence transdisciplinaire sur le climat : je remercie en particulier Nicolas Hulot de sa présence. Préoccupation car, nous le savons tous, le sujet est grave. Pour reprendre le titre d’un ouvrage récent de l’économiste Christian de Perthuis, « le tic-tac de l’horloge climatique » résonne à nos oreilles et le temps presse. Ursula von der Leyen a présenté cette semaine même le « Green New Deal » de la nouvelle Commission européenne.
Le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement publié fin novembre , est venu nous le rappeler : notre planète s’inscrit hélas aujourd’hui sur une trajectoire de réchauffement de +3°C à +5°C d’ici 2100. Cette menace climatique teste les limites de notre entendement et pourtant se fait de plus en plus tangible.
Une conférence interdisciplinaire sur le changement climatique organisée par une banque centrale ? On pourrait s’en étonner. D’autres acteurs, comme les gouvernements et les banques publiques d’investissement, ont probablement plus de leviers que nous : via la fiscalité carbone, les normes environnementales, ou leur capacité d’investissement dans les technologies vertes. Soyons clairs : la finance verte ne peut pas remplacer une absence des autres politiques publiques. Pour autant, comme je l’ai déjà plusieurs fois souligné, les banques centrales ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique. Celui-ci interfère en effet fortement avec leurs deux objectifs de stabilité des prix et de stabilité financière.

07 01 20
Conseil de surveillance de l’IEOM du 17 décembre 2019
Conseil de surveillance de l’IEOM du 17 décembre 2019

Le Conseil de surveillance de l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) s’est réuni le 17 décembre 2019 à Paris, sous la présidence de Sylvie GOULARD, sous-gouverneur de la Banque de France, en présence de Marie-Anne POUSSIN-DELMAS, directeur général, ainsi que des représentants de la Polynésie française, Teva ROHFRITSCH, de Wallis-et-Futuna, Soane-Paulo MAILAGI et de la NouvelleCalédonie, Louis MAPOU. Le Conseil a analysé la situation économique, monétaire et financière des trois territoires de la zone franc Pacifique. À la lumière des éléments de conjoncture présentés en séance, le Conseil a décidé de poursuivre, jusqu’à nouvel ordre, sa politique monétaire accommodante, en maintenant notamment les taux directeurs de l’IEOM aux niveaux suivants :
-  taux de réescompte de crédit aux entreprises à 0 % ;
-  taux de la facilité de dépôt à -0,20 % ;
-  taux de la facilité de prêt marginal (et de la facilité d’escompte de chèque) à 0,25 %.