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Juin 2020

Responsable de rédaction : XX

02 07 20
L’IEOM publie son rapport annuel 2019
L’IEOM publie son rapport annuel 2019

Dans ce contexte inédit, l’IEOM s’attache à suivre de très près les évolutions et impacts économiques de la crise, bien que les données soient encore à prendre avec beaucoup de précaution et devront faire l’objet d’une analyse à plus long terme. Pour 2019, le dynamisme de la consommation des ménages à Walliset-Futuna et en Polynésie française contraste avec la situation de la Nouvelle-Calédonie, où elle fait preuve d’une relative frilosité. Dans l’ensemble des COM du Pacifique, l’investissement des entreprises demeure plutôt bien orienté, de même que l’activité bancaire, même si la progression de l’encours des crédits semble ralentir quelque peu en Nouvelle-Calédonie.

02 07 20
Sur la voie de la reprise, l’économie mondiale est sur une ligne de crête
Sur la voie de la reprise, l’économie mondiale est sur une ligne de crête

La pandémie de COVID-19 a provoqué la récession la plus grave jamais observée depuis près d’un siècle et fait des ravages en termes de santé, d’emploi et de bien-être des citoyens, selon la dernière édition des Perspectives économiques de l’OCDE. Alors que les restrictions sont progressivement levées, la voie de la reprise économique apparaît très incertaine, et vulnérable à une deuxième vague de l’épidémie. Il ressort du rapport qu’il sera indispensable de renforcer les systèmes de santé et d’aider les personnes et les entreprises à s’adapter au monde de l’après-COVID. Les mesures d’endiguement imposées par la plupart des gouvernements étaient nécessaires pour ralentir la propagation du virus et réduire le nombre de pertes en vies humaines, mais elles ont aussi entraîné une interruption de l’activité dans de nombreux secteurs et provoqué beaucoup de dégâts dans l’économie.

02 07 20
Les conditions financières se sont assouplies, mais les risques de faillites sont très préoccupants
Les conditions financières se sont assouplies, mais les risques de faillites sont très (...)

Tobias Adrian et Fabio Natalucci

Dans un contexte marqué par la tragédie humaine et la récession économique dues à la pandémie de COVID-19, la récente augmentation de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers a attiré l’attention des analystes. Après avoir fortement chuté en février et mars, les marchés des actions se sont redressés et se sont rapprochés, dans certains cas, de leurs niveaux de janvier, tandis que les écarts de crédit se sont considérablement réduits, même pour des investissements plus risqués. Ainsi, un décalage semble se créer entre les marchés financiers et les perspectives économiques. Les investisseurs semblent parier sur le fait qu’un soutien solide et durable des banques centrales permettra une reprise rapide, même si les données économiques révèlent un ralentissement plus profond que prévu, comme le montre la mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale de juin 2020.

02 07 20
Lutte contre la COVID-19 : quel rôle pour les autorités de contrôle bancaire ?
Lutte contre la COVID-19 : quel rôle pour les autorités de contrôle bancaire ?

Tobias Adrian (FMI) et Ceyla Pazarbasioglu (Banque mondiale) - 15 juin 2020

Le violent choc macrofinancier causé par la pandémie continue de faire tanguer l’économie mondiale et met à rude épreuve aussi bien les banques que les emprunteurs. Pour tenter de surmonter des difficultés sans précédent, les autorités de contrôle doivent agir de façon décisive pour faire en sorte que les systèmes bancaires continuent à servir l’économie réelle, tout en préservant la stabilité financière. Le présent article présente neuf recommandations que le FMI et la Banque mondiale ont formulées conjointement pour aider les autorités de contrôle à s’orienter dans cette conjoncture inédite, et les appelle à faire preuve de vigilance vis-à-vis des mesures qui ne seraient pas conformes aux normes internationales. Cela est indispensable pour éviter que la crise sanitaire et économique ne se transforme en crise financière.

En soutenant les emprunteurs touchés et en maintenant le flux de crédit au secteur réel, tout en préservant la stabilité financière, le secteur bancaire intervient de manière décisive pour amortir le choc macroéconomique et financier sans précédent causé par la pandémie. Le système bancaire mondial est bien plus solide aujourd’hui que lors de la crise financière de 2008, grâce à la mise en œuvre des réformes de la réglementation financière initiées par le G-20. Cependant, au fur et à mesure qu’à de graves problèmes de liquidité succéderont des problèmes structurels de solvabilité, les emprunteurs seront de plus en plus nombreux à faire défaut et le secteur bancaire sera soumis à une pression croissante. La situation économico-financière pourrait alors pâtir de nouveaux chocs. Les doutes persistants quant à la durée et à l’impact définitifs de ces chocs posent de sérieuses difficultés aux autorités de contrôle bancaire.