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Informations économiques et financières

29 06 22
En mai 2022, les prix à la consommation augmentent de 0,7 % sur un mois et de 5,2 % sur un an
En mai 2022, les prix à la consommation augmentent de 0,7 % sur un mois et de 5,2 % sur un

Évolution mensuelle  : +0,7 % en mai ; variation sur un an : +5,2 %

En mai 2022, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,7 % sur un mois, après +0,4 % en avril. Les prix de l’énergie se redressent (+1,6 % après −2,5 %) en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers (+2,9 % après −6,8 %). Ceux des produits manufacturés progressent au même rythme qu’en avril (+0,5 %). La hausse des prix de l’alimentation est nette mais moins soutenue que le mois précédent (+1,0 % après +1,4 %). Les prix des services ralentissent également (+0,5 % après +0,7 %).

Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation sont en hausse de 0,6 %, après +0,5 % en avril.

Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 5,2 %, après +4,8 % en avril. Cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l’énergie (+27,8 % après +26,5 %), des services (+3,2 % après +3,0 %), de l’alimentation (+4,3 % après +3,8 %) et des produits manufacturés (+3,0 % après +2,6 %).

Hausse de l’inflation sous-jacente sur un an

L’inflation sous-jacente augmente en mai, à +3,7 % sur un an, après +3,2 % en avril. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) croît de 0,8 % sur un mois, après +0,5 % en avril ; sur un an, il augmente de 5,8 %, après +5,4 % le mois précédent.

29 06 22
Rapport d’activité 2021 de l’IEOM
Rapport d’activité 2021 de l’IEOM

Pour les économies de la zone d’émission de l’IEOM, l’année 2021 est singulière. En effet bien qu’elle se caractérise par un impact plus important de la pandémie sur les différents territoires, avec de nombreux épisodes de confinement, la conjoncture économique s’est légèrement améliorée. Néanmoins, la reprise apparaît moins marquée que pour le reste de l’Outre-mer et ne comblera pas les effets de la crise sanitaire enregistrée en 2020. En outre, l’intensité du rebond diffère sur les trois territoires, il est ainsi plus marqué en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna qu’en Nouvelle-Calédonie où plusieurs facteurs, sociaux et institutionnels, ont pesé sur l’activité.

Dans un contexte d’aggravation de la pandémie, les dispositifs de soutien aux entreprises ultramarines mis en place par l’État, les collectivités, les banques et l’IEOM ont été prolongés et même accentués. À fin 2021, l’encours total des prêts garantis par l’État (PGE) dans la zone Pacifique s’établit à plus de 86 milliards de francs Pacifique, au bénéfice de 2626 entreprises. L’activité bancaire a accompagné le mouvement de reprise sur 2021, avec une progression de 2,6 % des financements sur l’année tandis que l’IEOM a mis en place de nouvelles lignes de refinancement, ce qui a porté son intervention à hauteur de 175 milliards de francs Pacifique.