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Novembre 2019

Responsable de rédaction : XX

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Perspectives économiques : La faiblesse des échanges et de l’investissement menace la croissance à long terme
Perspectives économiques : La faiblesse des échanges et de l’investissement menace la croissance à long (...)

Les différends commerciaux, le manque de dynamisme de l’investissement des entreprises et la persistance des incertitudes liées à l’action publique sont autant de facteurs qui pèsent sur l’économie mondiale et font croître le risque d’une stagnation à long terme : c’est ce qui ressort de la dernière édition des Perspectives économiques de l’OCDE.

La croissance du PIB mondial devrait s’établir à 2.9 % cette année, soit son niveau le plus faible depuis la crise financière, et se maintenir à 2.9 %-3 % en 2020 comme en 2021. En 2018, le PIB mondial avait progressé de 3.5 %.

25 11 19
Économie mondiale : ralentissement synchronisé et perspectives précaires
Économie mondiale : ralentissement synchronisé et perspectives précaires

L’économie mondiale connaît un ralentissement synchronisé et nous avons, une fois encore, revu à la baisse les perspectives de croissance pour 2019, à 3 %, soit son rythme le plus lent depuis la crise financière mondiale. La croissance continue d’être affaiblie par l’augmentation des obstacles au commerce et la montée des tensions géopolitiques. Selon nos estimations, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine réduiront cumulativement le niveau du PIB mondial de 0,8 % d’ici à 2020. La croissance est également freinée par des facteurs propres à certains pays émergents et par des forces structurelles, comme la faible croissance de la productivité et le vieillissement de la population dans les pays avancés.

Dans l’édition d’octobre des Perspectives de l’économie mondiale, nous prévoyons une modeste amélioration de la croissance mondiale à 3,4 % en 2020, ce qui constitue une nouvelle révision à la baisse de 0,2 % par rapport à nos projections d’avril. Toutefois, contrairement au ralentissement synchronisé, cette reprise n’est pas généralisée et est précaire.

25 11 19
Le futur de l’Union économique et monétaire européenne
Le futur de l’Union économique et monétaire européenne

Discours de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France lors de la Journée de l’économie 2019 à Francfort, le 14 novembre 2019.

Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux d’être parmi vous et je vous remercie de m’avoir invité. Je me sens ici presque comme chez moi : je viens à Francfort au moins deux fois par mois pour les réunions du Conseil des gouverneurs de la BCE ! J’ajoute que j’ai moi-même été banquier de détail, pendant douze ans. Aujourd’hui, je m’exprime aussi comme Européen convaincu et ami de l’Allemagne. Je suis Français, mais mes racines familiales sont en Sarre. Ma famille y vit depuis la fin du 18e siècle et sa manufacture de céramique Villeroy & Boch fait partie du « Mittelstand » allemand. J’aime l’Allemagne, sa langue, sa culture.
Le nombre – impressionnant – de participants à cette journée témoigne de la vitalité des Volksbanken Raiffeisenbanken. Friedrich Wilhelm Raiffeisen et Hermann Schulze-Delitzsch [fondateur des Volksbanken] ont par leurs idées influencé de nombreuses initiatives de banques coopératives en Europe, et partout dans le monde. Le modèle coopératif a fait preuve de sa résilience, d’abord parce qu’il suscite la confiance dans la durée. Ces deux valeurs clés que sont la confiance et la stabilité, c’est aussi ce qui caractérise notre monnaie unique, l’euro. Il a fêté ses vingt ans cette année. Pour en optimiser objectivement les bénéfices, il nous faut cependant surmonter quatre clichés. Puis, j’en viendrai à votre industrie bancaire et à ses trois grands défis de demain.