Le projet Comptes économiques rapides pour l’Outre-mer (CEROM), né en 2003 et formalisé par un accord-cadre signé en 2004 sous l’impulsion de 7 partenaires institutionnels [1], consiste à mettre en place un cadre statistique permettant d’analyser les évolutions récentes de la situation économique des Collectivités d’Outre-mer (COM).

Le projet CEROM vise plus particulièrement :
 au renforcement de la qualité du système d’information économique en rapprochant statisticiens et économistes,
 à la réduction des délais de mise à disposition des données utiles aux acteurs économiques,
 à l’amélioration des méthodes de production,
 à la promotion de l’analyse économique à travers des travaux inter-institutionnels,
 à la construction d’un réseau d’échanges de bonnes pratiques et de comparaisons de méthodes entre les parties.

Ce projet permet ainsi de contribuer au développement progressif d’une capacité d’analyse des évolutions économiques ultramarines. Il s’articule autour de trois volets :
 l’élaboration de comptes économiques rapides ;
 la confection d’indicateurs synthétiques de conjoncture ;
 la promotion de l’analyse économique à travers la réalisation régulière d’études d’ensemble.

Mis en oeuvre au cours de l’année 2005, les premiers résultats du projet CEROM dans les Collectivités du Pacifique se décomposent selon deux types de publications :

Tableaux de bord CEROM

Les tableaux de bord CEROM sont des publications régulières présentant de manière synthétique l’évolution d’un panel d’indicateurs macro-économiques et sectoriels sous forme de tableaux et graphiques.
 Tableaux de bord Polynésie-Française
 Tableaux de bord Nouvelle-Calédonie
 Tableaux de bord Wallis-et-Futuna

Etudes CEROM

Les études CEROM sont des publications ponctuelles visant à dresser, pour une collectivité donnée, des bilans macro-économiques, des études sectorielles et des études de simulation d’impact.
 Etudes CEROM Polynésie-Française
 Etudes CEROM Nouvelle-Calédonie
 Etudes CEROM Wallis-et-Futuna


[1l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), l’Agence Française de Développement (AFD), l’Institut d’Emission d’Outre-Mer (IEOM), l’Institut d’Emission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM), l’Institut de Statistique de Polynésie française (ISPF), le Service du Plan et de la Prévision Economique de Polynésie française, l’Institut de la Statistique et des Etudes Economiques de Nouvelle-Calédonie (ISEE).