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Actualités économiques régionales

29 12 20
Une sortie de récession de la Nouvelle-Zélande
Une sortie de récession de la Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande sort de la récession due au coronavirus, en enregistrant une augmentation du PIB de 14,0% par rapport au trimestre précédent, grâce à l’assouplissement du confinement, et des politiques monétaires et fiscales accommodantes qui ont permis un rebond massif de la consommation privée (+14,8%), des investissements (+27,1%), l’augmentation des investissements résidentiels. Ces résultats contrastent avec la chute de 11% du PIB au 2e trimestre par rapport au trimestre précédent.
https://www.focus-economics.com/countries/new-zealand/news/gdp/lifting-of-restrictions-amid-massive-fiscal-and-monetary-stimulus

29 12 20
Les tensions diplomatiques entre l’Australie et la Chine ne faiblissent pas.
Les tensions diplomatiques entre l’Australie et la Chine ne faiblissent pas.

Les tensions diplomatiques entre l’Australie et la Chine ont débuté après que l’Australie ait interdit à Huawei de construire son réseau 5G en 2018, et se sont aggravées après que le premier ministre australien Scott Morrison ait appelé à une enquête internationale sur les origines du Covid-19. Ainsi, ce mois-ci les vins australiens importés en Chine sont soumis à des surtaxes antidumping allant jusqu’à 212 % alors que la Chine est, de loin, le plus gros acheteur de vin australien, avec des importations qui s’élèvent à 735 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année. Cette mesure de représailles économique s’ajoute à une longue liste de produits déjà ciblés par Pékin : le charbon, le cuivre, le bœuf et l’orge.
https://www.ft.com/content/e83fffeb-3ef2-4b67-8989-6d17f153d8d4
https://www.focus-economics.com/countries/australia/news/unemployment/unemployment-rate-drops-in-november

29 12 20
Un fragile retour de la croissance en Australie
Un fragile retour de la croissance en Australie

L’Australie est sortie de sa première récession depuis près de 30 ans après un rebond de son produit intérieur brut (PIB) de 3,3 % sur un an au troisième trimestre. Ce retour de la croissance intervient après un recul de 7 % de son PIB au deuxième trimestre et de 0,3 % au premier trimestre. Un vaste plan de relance avait été mis en place par le gouvernement australien, prévoyant des allègements fiscaux de plus 60 milliards d’euros en parallèle d’une politique ultra-expansionniste de la Banque Centrale d’Australie qui a réduit les taux d’intérêt à 0,10% pour pallier cette récession. Le Bureau australien des statistiques (ABS) souligne que la consommation des ménages, qui a augmenté de 7,9 % par rapport au deuxième trimestre, a largement contribué au rebond économique. De même, l’emploi repart à la hausse avec 90 000 embauches effectuées en novembre, suivant une chute de 180 400 emplois en octobre. Ce retour de la croissance fait remonter l’indice de confiance produit par la Banque Nationale Australienne qui passe de 3,2 points en Octobre à 12,4 points en Novembre. Ainsi, les entreprises australiennes sont globalement optimistes concernant les conditions économiques.
https://www.focus-economics.com/countries/australia/news/unemployment/unemployment-rate-drops-in-november

29 12 20
Un plan de relance de 600 milliards d’euros prévu par le Japon
Un plan de relance de 600 milliards d’euros prévu par le Japon

Le PIB a rebondi, de 5,3 % au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent. Mais le gouvernement craint que cette dynamique de sortie de récession ne soit brisée par l’aggravation de l’épidémie. La sortie de récession avait été permise par deux plans de relance d’un montant total de 186 milliards d’euros, orchestrés plus tôt dans l’année par le précédent Premier ministre Shinzo Abe. Le nouveau Premier ministre Yoshihide Suga va devoir faire voter une troisième rallonge à son budget accompagnant l’année fiscale qui s’achèvera en mars 2021. Il va aussi demander au Parlement une avance portant sur le budget de l’exercice fiscal courant entre avril 2021 et mars 2022. Ce programme de soutien à l’activité économique de 73.600 milliards de yens (69 690 milliards de CFP devrait inclure 40.000 milliards de yens de dépenses fiscales destinées à des investissements publics, des prêts à des institutions ou des entreprises, ainsi que des dépenses publiques directes. Des financements qui s’appuieront essentiellement sur l’émission de nouvelles obligations souveraines rachetées par la Banque du Japon (BoJ), qui détient désormais plus de 40 % de toute la dette de l’Etat, représentant pas moins de 260% du PIB.
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/malgre-une-dette-elephantesque-le-japon-sinvente-un-autre-plan-de-relance-a-600-milliards-deuros-1271913