En décembre, le centre minier de la SLN à Kouaoua avait été bloqué par le collectif « Usine du Sud = Usine Pays », puis la serpentine incendiée. En conséquence, l’activité s’est arrêtée et plus de 200 personnes ont été mises en chômage partiel. D’autres sites ont également été touchés comme Népoui, Poya, Thio et Koumac, impactant considérablement l’approvisionnement en minerai et les stocks (historiquement bas).
Durement affectée par ces blocages, la SLN a sollicité une procédure de conciliation le 20 janvier, permettant de trouver un accord entre l’entreprise et ses créanciers pour une durée de quatre mois. En parallèle, la demande d’export de 2 millions de tonnes supplémentaires par an a été rejeté par le gouvernement. Cette demande, qui est un des piliers du plan de relance de la SLN, permettait « d’avoir la visibilité pour faire les investissements et les recrutements nécessaires » selon le directeur général M. Guillaume VERSCHAEVE.

https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-nord/kouaoua/la-sln-envisage-le-chomage-partiel-a-kouaoua-908584.html
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/mines/nickel/guillaume-verschaeve-directeur-general-de-la-sln-nous-sommes-en-flux-tendu-sur-toute-la-chaine
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/mines/nickel/gros-plan-sln-pas-d-autorisation-d-export-de-minerai