Le bilan démographique montre que la population de Nouvelle-Calédonie est vieillissante en raison d’une baisse de la fécondité sous le seuil de renouvellement des générations, d’un allongement de la durée de vie, et d’un déficit du solde migratoire, notamment chez les jeunes. Ce vieillissement de la population engendre une augmentation du nombre d’inactifs et pose des défis conséquents en terme de dépenses de santé, de difficultés du Ruamm, de déficit de main d’œuvre, d’accueil des personnes en âges avancé et de déséquilibre des systèmes de retraite.
INFOGRAPHIES. La population calédonienne connaît un net vieillissement - No (francetvinfo.fr)
L’Agence française de développement (AFD) a publié début juillet sa sixième édition de l’observatoire des communes de Nouvelle-Calédonie. L’étude souligne que la situation des communes reste relativement préservée comparativement aux autres collectivités (principe de péréquation) mais que l’épargne brute dégagée suit tout de même une tendance baissière, résultat de recettes de fonctionnement stagnantes tandis que les charges progressent. Les communes sont ainsi incitées à recourir à l’emprunt pour financer leurs investissements qui représentent 19 milliards XPF en 2019 et 42 % de l’investissement des collectivités locales. Cette nouvelle édition propose un focus sur l’autonomie financière des communes notamment au travers d’une analyse de l’impact des recettes propres des communes.
https://www.afd.fr/fr/ressources/observatoire-des-communes-de-nouvelle-caledonie-2021
Le 16 juillet, le haut-commissariat a rendu public le document comportant les incidences du « Oui » et du « Non » à la consultation du 12 décembre 2021. Ainsi, des sujets clés sont abordés tels que la question de la nationalité, les transferts financiers, la santé, les armées, la monnaie et le système bancaire, les accords commerciaux etc.
Après cinq mois sans président, le 8 juillet 2021, Louis MAPOU a été élu président du 17ème gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, avec 6 voix sur 11. Il succède à Thierry Santa. Il est le premier président indépendantiste depuis les accords de Nouméa.
Par ailleurs, le 22 juillet 2021, la vice-présidence a été confiée à Isabelle Champmoreau et la répartition des secteurs entre les membres est la suivante :
– Louis MAPOU : relations extérieures, sécurité civile, affaires coutumières, stratégie minière, suivi des transferts de compétences, questions relatives à l’identité et la citoyenneté, relations avec le sénat coutumier
– Isabelle CHAMPMOREAU : enseignement, égalité des chances, santé scolaire, famille, égalité des chances, égalité des genres, lutte contre les violences conjugales, cause du bien-être animal
– Yannick SLAMET : porte-parole du gouvernement, budget et finances, santé, politique sanitaire, suivi des comptes sociaux et du plan Do Kamo, politique de solidarité
– Adolphe DIGOUÉ : économie, commerce extérieur, agriculture, élevage, pêche, production/transport/réglementation de la distribution d’énergie électrique, relations avec les provinces
– Gilbert TYUIENON : porte-parole du gouvernement, fiscalité, transport et mobilité, prévention routière, aménagement et infrastructures publiques, suivi des affaires minières et du Fonds Nickel, prospective et cohérence de l’action publique, relations avec le Congrès
– Mickaël FORREST : culture, jeunesse, sport, protection de l’enfance et de la jeunesse, actions en faveur de la solidarité, sécurité et prévention de la délinquance, promotion internationale du tourisme, relations extérieures, relations avec le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE)
– Vaimu’a MULIAVA : construction, patrimoine immobilier, urbanisme, habitat, fonction publique, transition numérique, développement de l’innovation technologique, relations avec les collectivités d’outre-mer du Pacifique
– Thierry SANTA : travail, emploi, formation professionnelle, politique du bien-vieillir et du handicap, recherche et valorisation des ressources naturelles
– Yoann LECOURIEUX : politiques du développement, de l’aménagement et de la cohésion du territoire, mise en œuvre des contrats de développement, suivi des grands projets, assurance, droit civil, droit commercial, questions monétaires, francophonie, audiovisuel, relations avec les communes
– Christopher GYGÈS : économie numérique, économie de la mer, transition énergétique, développement des énergies renouvelables, dialogue social, suivi des zones franches
– Joseph MANAUTÉ : développement durable, environnement, transition écologique, gestion et valorisation du Parc naturel de la mer de Corail, politique de l’eau, transition alimentaire
Enfin, le 28 juillet 2021, Roch Wamytan a été réélu à la présidence du Congrès avec 29 voix, contre 7 pour Virginie Ruffenach et 6 pour Annie Qaeze.
https://gouv.nc/actualites/08-07-2021/louis-mapou-elu-president-du-17e-gouvernement
https://gouv.nc/gouvernement-et-institutions/les-membres-du-17e-gouvernement
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/direct-roch-wamytan-elu-au-premier-tour
Après avoir enregistré une croissance record (+18,3% sur un an) au premier trimestre 2021 (effet de base du fait des perturbations liées à la pandémie au 1er trimestre 2020), la Chine affiche un léger ralentissement au 2nd trimestre (7,9% sur un an). L’activité chinoise reste toutefois robuste, tirée par le secteur industriel (+8,3% sur un an), les ventes au détail (+13,9% sur un an) et l’investissement (+12,6% sur un an).
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-croissance-de-la-chine-decelere-au-2e-trimestre-20210715
Sous l’impulsion du chef de l’État, le 5e sommet France-Océanie, organisé en visioconférence le 19 juillet, a rassemblé les responsables politiques des états insulaires du Pacifique Sud, notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que les Collectivités d’Outre-mer du Pacifique. Les principaux axes de discussion ont été les conséquences de la Covid-19, la protection de l’environnement, le réchauffement climatique et le développement durable.
Prônant le renforcement de la coopération, le président français Emmanuel MACRON, a annoncé la création d’un « réseau maritime français du Pacifique Sud » pour assurer la surveillance maritime et le doublement de la contribution française au fonds Pacifique, de 1,4 million à 3 millions d’euros. Il a également exprimé la volonté française de soutenir les initiatives en matière de climat et de biodiversité et de consolider les dispositifs d’aide d’urgence en cas de crise humanitaire.