Après une année 2020 marquée par une fragilité de l’économie et de multiples crises, l’économie calédonienne ne connait pas de rebond en 2021 en contraste avec la plupart des pays développés, mais démontre une certaine résilience au regard d’un contexte peu favorable.

Le climat des affaires mesuré par l’enquête de l’IEOM n’a jamais été aussi volatil mais se situe, en moyenne, à un niveau plus élevé que les années précédentes, en restant tout de même en deçà de sa moyenne de longue période. Les situations sectorielles sont très hétérogènes. Les secteurs du transport, du tourisme et les services aux ménages sont particulièrement touchés par les confinements. D’autres subissent plus ou moins directement les intempéries, les tensions de plus en plus prégnantes sur le fret (délai et coût), ainsi que la hausse des cours des matières premières. L’activité du secteur du BTP continue de se contracter. La hausse du cours du nickel constitue un facteur favorable même si le secteur n’en profite pas pleinement. Les mesures de soutien restent importantes et jouent un rôle d’amortisseur, permettant notamment d’éviter des défaillances d’entreprises et des répercussions sur l’emploi.

Bien que l’économie calédonienne entrevoit un retour progressif à un fonctionnement normal et une possible reprise en 2022, l’environnement économique est particulièrement fragile et les risques déjà présents pourrait entrainer l’économie dans un scénario moins favorable.

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